Politique

Après les événements de Grabo / Guillaume Soro accuse : « Ce sont les jeunes Kroumen qui ont attaqué »

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« A Faitai, des jeunes Kroumen sont rentrés dans le village, ils ont tiré. Ils ont brûlé des maisons. On a retrouvé cinq corps calcinés de Burkinabé et d'allochtones ».

C’est le bilan de l'attaque de Grabo qu’a présenté hier le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume, aux populations des sous-préfectures de Rubino et de Céchi, qui s’étaient retrouvées dans la première ville citée pour l’accueillir. En meeting au stade municipal de Rubino, Soro Guillaume a pointé du doigt les autochtones après l’attaque de Faitai, un village situé dans la sous-préfecture de Grabo, au Sud-Ouest du pays. Surtout, il a souhaité que les Burkinabé ne soient plus la cible d’attaques.

Selon le président de l'Assemblée nationale, des Ivoiriens en exil seraient les commanditaires de cette énième attaque dans cette région qui fait frontière avec le Liberia. «Est-ce que pour que la Côte d’Ivoire soit stabilisée, on a besoin de tirer sur les enfants des autres? Ils (exilés politiques ou militaires) ne peuvent pas se cacher et envoyer les enfants des autres se faire tuer», a-t-il déclaré, indexant les exilés politiques et/ou militaires.

Le principal orateur de ce meeting est revenu sur le message de paix et de réconciliation, appelant le peuple Abbey de Rubino et de Céchi à reconstruire la cohésion et l’unité. « Acceptez de pardonner, allez sur la voie de la paix. Chacun a fait des sacrifices, chacun de nous a été victime. Laissons  tomber nos querelles; demandons pardon et construisons la paix. Ne nous divisons pas, parce que la Côte d’Ivoire que nous aimons est d’abord une Côte d’Ivoire d’hospitalité, de fraternité», a soutenu le président Soro, annonçant qu’il est dans la région de l’Agnéby-Tiassa en tant que «messager» pour demander aux cadres et aux chefs de sensibiliser leurs enfants sur la paix et la réconciliation.

De ce fait, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que «personne ne doit garder la haine dans son cœur». Notant par la suite qu’il faut cultiver la paix. «Je vous explique tout ceci pour vous montrer comment la roue tourne. Rubino, vous ne pouvez pas être dogmatiques, il faut cultiver la fraternité», a-t-il dit au peuple Abbey qui est très attaché à l’ancien président, Laurent Gbagbo. Non sans revenir sur son parcours scolaire, syndical et politique.

Par (...)

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