Affaire Awa Fadiga : le présumé agresseur du mannequin mis aux arrêts par la police


Portraits robots des deux individus recherchés par la police criminelle.
  • Source: APA
  • Date: mer. 16 avr. 2014
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Le présumé agresseur du mannequin Awa Fadiga a été mis aux arrêts dans la nuit de mardi à mercredi dans la commune de Cocody par une équipe de patrouille du Commissariat du 8è arrondissement de police.

Selon un élément filmé et diffusé par la télévision nationale première chaîne (RTI 1, service public), c'est à bord d'un taxi immatriculé 1875 FT 01, que le chauffeur qui ressemblerait à l'un des portraits robots de l'agresseur du mannequin Awa Fadiga a été arrêté à l'alocodrome de Cocody. 

Gourdin en main, Issiaka Koné, chauffeur de taxi dit utiliser cette arme blanche pour sa défense.

« Les policiers m'ont arrêté au niveau de la pharmacie Mermoz (de Cocody). Ils m'ont demandé les pièces du véhicule. Je leur ai remis les pièces. C'est là qu'ils ont vu mon gourdin à côté de moi. Ils m'ont demandé c'est pourquoi faire ?. J'ai dit que c'est quelqu'un qui l'a oublié et actuellement je me protège avec ça » a-t-il relaté sur les antennes de la RTI 1. 

Selon le Commissaire Hyacinthe Oupphouet en service au Commissariat du 8è arrondissement de police, Issiaka Koné correspondrait « exactement» à l'un des portraits robots des chauffeurs de taxi recherchés pour vol, agression et meurtre publiés dans la presse par la police criminelle.

« Sur instruction de la hiérarchie, nous avons au cours de nos patrouilles mis l'accent sur les taximètres qui conduisent la nuit. Nous avons au cours de notre patrouille appréhendé M. Koné. On a fouillé dans le véhicule. On a trouvé un gourdin. Etant au violon, on a vérifié avec le portrait robot exactement le même visage », a expliqué l'officier de police.

Il a, dans la foulée, exhorté les populations à la vigilance et à la coopération avec la police nationale. Issiaka Koné, de nationalité burkinabé, sera conduit à la police criminelle pour complément d'enquête, puis au parquet pour répondre de ses actes.

Awa Fadiga, le jeune mannequin de 23 ans dont le décès dans un centre hospitalier public abidjanais a suscité « indignation » et « colère » a été inhumée, le lundi 31 mars dernier, après une autopsie requise par le Parquet.

Sa mort, le mardi 25 mars, au service des urgences du CHU de Cocody, suite à une agression d'un conducteur de taxi a provoqué un profond émoi au sein de la population.

En plus de la défaillance du plateau technique sanitaire du CHU de Cocody, le personnel médical a été indexé pour n'avoir pas donné à la défunte les « premiers soins » que nécessitait son état. Un drame qui a enflammé l'ire de ses parents et amis, mettant en cause la négligence du personnel médical. 

Les autorités sanitaires du pays avaient soutenu le contraire, soulignant que la victime a reçu les premiers soins à son arrivée au CHU de Cocody dans un état « comateux ».

Le gouvernement ivoirien a relevé, le mercredi 09 avril dernier, de ses fonctions le Directeur général du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Cocody et deux de ses collaborateurs, en attendant les conclusions de l'enquête judiciaire ouverte après la mort de ce jeune mannequin.



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