Après les tueries de Gribouo (Buyo) : Les populations exigent le départ des dozos - L'indifférence du gouvernement dénoncée


Les cadres de Buyo sont écoeurés par le silence du gouvernement.
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 08 nov. 2013
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Les populations de Buyo, par la voix des cadres de ce département, ont formellement réagi aux tueries qui ont eu lieu dans la nuit du 14 octobre 2013, à Gribouo, un village dudit département.

Au Plateau au cours d'un point de presse, Doudou Librouo Henri, doyen et porte-parole des cadres de Buyo a condamné ces actes. Il a déploré qu'aucune haute autorité du pays n'ait '' condamné les faits, ni apporté sa compassion au peuple meurti de Buyo''. Tout en exprimant leur compassion et leurs condoléances aux familles endeuillées, les cadres de Buyo ont relevé le fait que des individus en armes, et parfois en tenue, sillonnent les villages, les hameaux et les plantations du département qu'ils occupent, écument et pillent. Pour les populations, il n'est plus question que les chasseurs traditionnels dozos qu'ils tiennent pour responsables des tueries continuent de fouler aux pieds les us et coutumes de leurs confréries. C'est pourquoi, Doudou L. Henri a demandé le départ de ces chasseurs et exigé qu'ils rejoignent leurs régions d'origine.

Rappelons pour ce qui est des faits que le 14 octobre 2013, Guédé Gnapoh Elysée, natif de Gribouo, s'est rendu dans la partie de la plantation cacaoyère, propriété de son père. Belem Oussou, ressortissant burkinabé à qui le père de Guédé Elysée à concédé l'autre partie du (...)

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