Cliniques privées : Des tarifs en hausse annoncés
Tout sur les droits des patients hospitalisés

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mer. 21 mars 2018
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La question sur les tarifs des consultations dans les cliniques privées a été abordée, le samedi 17 mars 2018, à Marcory, lorsdu petit déjeuner de presse que le Syndicat national des médecins privés de Côte d'Ivoire (Synamepci) a organisé autour du thème:''Emergence 2020, quels défis pour le médecin privé: chefs d'entreprise ou professionnel médical?''

Dr Bakayoko A. Sidick, président dudit Syndicat, a indiqué que les barèmes officiels de la consultation généraliste de 15 000 francs Cfa, et de Spécialiste de 17 500 francs Cfa ,fixés en 1998 mais qui sont actuellement, respectivement, à 10 000 francs Cfa et entre 12 000 et 15 000 francs Cfa, selon le barème dit Asaci, seront revus à la hausse, à partir de juin 2018. Le barème dit Social de la consultation généraliste de 12 000 francs Cfa, et de la consultation Spécialiste de 14 000 francs Cfa, sera aligné sur le barème de 1998.

Le patient hospitalisé dans un établissement privé de santé, doit s'attendre à une permanence médicale appropriée, une aptitude, la compétence, la sécurité, l'hébergement, les analyses biologiques courantes, la fourniture de produits et appareils en bon état nécessaires au diagnostic et aux soins...

«Dans le Privé, la responsabilité civile du médecin est engagée sur le plan contractuel et délictuel. Il a également une responsabilité pénale et disciplinaire. Les conditions de mise en œuvre de sa responsabilité sont de trois ordres: la faute du médecin (la faute personnelle, par le fait d'une chose ou par le fait d'autrui); le préjudice (il s'agit de dommages causés par la faute du médecin) et le lien de causalité (en principe, la faute doit être à l'origine du dommage)», a noté Dr Bakayoko A. Sidick qui a souligné des obstacles réglementaires et législatifs à lever, dans le cadre des défis de l'émergence.

« Le secteur privé de la santé est miné par: la prolifération d'entreprises de type informel; l'insuffisance de contrôle et le suivi dans les activités des différents opérateurs; la distribution anarchique d'agréments pour les implantations des entreprises (préfet, maire, directeurs départementaux...); l'environnement des entreprises défavorable; la concurrence déloyale; l'installation anarchique d'établissements illicites; l'exercice illégal de la médecine», a-t-il énuméré non sans dénoncer le jeu flou de certains de leurs partenaires commerciaux qui favorisent le dumping.

Le président du Synamepci a déploré l'insolvabilité de maisons d'assurances et d'organismes de tiers payants. « Les établissements de santé privés (Esp) préfinancent les dépenses de santé qui, parfois, restent impayées malgré toutes les voix de recours grevant la trésorerie de ces entreprises, mais pis, parfois, elles se retrouvent sans moyens de pression en face des organismes de tiers payants qui ne r&eacut (...)

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