Pétition pour la libération de Laurent Gbagbo : Amnesty international exige la libération des 3 pro-Gbagbo arrêtés
Gaëtan Motoo dénonce un harcèlement de l'opposition


Gaetan Mootoo, chercheur à Amnesty, a interpellé le pouvoir ivoirien sur l'impact des arrestations dans le rang des opposants sur la réconciliation nationale
  • Source: L'Inter
  • Date: jeu. 28 juil. 2016
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« Les autorités ivoiriennes doivent abandonner toutes les poursuites engagées contre trois militants de l'opposition ». Cet avis est de l'organisation internationale de droits de l'homme, Amnesty international.

Dans un communiqué de presse publié le lundi 25 juillet, cette organisation entendait ainsi empêcher le procès de Djandou Prospère, Messihi Jean Léopold et Djoman Gbata Ange Patrick. Il s'agit de militants du Front populaire ivoirien (Fpi), mis aux arrêts le 15 juillet dernier à Yopougon, lors d'une cérémonie de signature de pétition pour la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo.

Relativement à ce procès qui devrait débuter ce même jour (lundi 25 juillet), Amnesty international estime que des poursuites pénales pour de tels faits sont une atteinte à la liberté d'expression en Côte d'Ivoire. « Ils ont été inculpés pour les faits ''d'attroupement non armé qui pourrait troubler la tranquillité publique'' et risquent une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison. Des poursuites pénales pour de tels faits constituent un nouveau coup dur porté contre la liberté d'expression dans ce pays où des membres de l'opposition sont fréquemment harcelés et leurs droits constamment bafoués », soutient Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty international. Puis, de souligner : « Etant donné la nature arbitraire de ces arrestations et des charges portées à leur encontre, les autorités doivent abandonner les poursuites contre ces trois personnes. Agir autrement risque, par ailleurs, de nourrir les craintes selon lesquelles il s'agit d'une nouvelle tentative pour intimider les dissidents et réprimer l'opposition ».

Dans le communiqué, Amnesty international révèle s'être rendu sur les lieux et a pu s'entretenir avec des témoins. Ces derniers ont déclaré, apprend-t-on, que les personnes arrêtées recueillaient des s (...)

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