Dépollution des sites des déchets toxiques : L'Etat met fin à l'arnaque des associations


Des personnes se sont enrichies sur le dos des victimes à la recherche d' éventuelle indemnisation. (Photo DR)
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 09 nov. 2015
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La dépollution des sites de déversement des déchets toxiques (Alepé 1 et 2) de Djibi village dans la commune d'Abobo, va certainement mettre fin à certaines pratiques qui ont cours dans le milieu des associations des victimes des déchets toxiques. Précisément à l'arnaque dont sont victimes des populations par de la part d'associations.

Depuis août 2006, la présence des déchets toxiques en Côte d'Ivoire a favorisé la création de plusieurs Ong et associations en charge de la gestion de cette « crise humanitaire » qui avait causé la mort de plusieurs personnes aux premières heures du déversement. Les sources officielles ont annoncé  17 morts  et des  dizaines de milliers de personnes intoxiquées, dont 43 492 cas d'empoisonnement confirmés par l'Institut d'hygiène publique.  La présence de ces déchets,  durant toutes ces années sur le sol ivoirien, continue de faire des victimes. Cela est un  prétexte pour ces associations  de poursuivre le recensement pour la prise en compte des « nouvelles victimes » dans le processus d'indemnisation future. Les responsables de ces organisations, dans le cadre de ces opérations de recensement, avaient trouvé un véritable credo pour s'enrichir. Le coût de l'opération par victime était compris  entre 5000 Fcfa et 150 000 Fcfa. Ces montants prennent  en compte les frais des dossiers médicaux et les dossiers  des supposées  procédures judiciaires à engager pour aboutir, soit à un procès, soit à un arrangement pour une nouvelle indemnisation. Comme cela a été le cas, en 2006, où dans le cadre de cette affaire , l'État ivoirien a accepté l'abandon de poursuites judiciaires  à l'encontre de l'affréteur Trafigura, en échange du versement d'une somme de 100 milliards de Fcfa affectés à l'indemnisation de 30 000 victimes sur les 100 001 recensées par l'État de Côte d'Ivoire. En 2010, une action civile engagée par des victimes a abouti à un aut (...)

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