Gonzagueville / Crime dans un bar climatisé : Un client abattu pour une serveuse, un autre poignardé avec un tesson de bouteille


(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 23 juin 2015
  • Visites: 5527
  • Commentaires: 1
Le quartier « Gonzagueville », dans la commune de Port-Bouët, a enregistré un crime qu'il ne serait pas exagéré de qualifier de gratuit. Un homme a été abattu pour presque rien.

Les faits tragiques se sont produits dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 juin 2015. En effet, nos sources expliquent que l'ambiance est d'ordinaire dans un bar climatisé situé à la Rue Dieudonné. C'est le ballet de bouteilles sur des tables. C'est aussi le spectacle répugnant de clients aux mains baladeuses qui se permettent de peloter des serveuses qui, en pensant au gain, ravalent leur colère.

On en est là, quand deux jeunes gens, loin de montrer des signes de criminels avérés, font leur entrée dans le bar climatisé. Ils consomment de l'alcool pour 5 000 F Cfa et payent. Il est environ 2h du matin. L'un d'eux se lève et va se tenir à l'entrée du bar. L'autre approche l'une des serveuses répondant aux initiales K.P. et exige d'elle le fric qu'ils viennent de payer à l'instant après leur consommation. La jeune fille n'y comprend rien. Elle rétorque qu'il n'y a plus un seul centime à leur donner. Les 5 000 F Cfa représentant la facture de leur consommation. Sur ce, le curieux client empoigne la serveuse et la projette violemment sur le plancher.

Un autre client, le nommé Tapé Anicet qui suit la scène, n'accepte pas une telle violence gratuite. Qui de plus, à l'endroit d'une jeune fille qui ne fait pourtant que son boulot. Il demande à l'individu, ce qui peut motiver son acte ? Hélas, si Tapé Anicet savait à qui il avait affaire, il se serait sans doute retenu. Là, en tout cas, l'homme qui vient de violenter la serveuse, lui lance dans un français approximatif, violant toute règle grammaticale : « Ah bon, c'est toi qui est garçon quoi ! ». Sur ce, il sort subitement un pistolet automatique. Et à bout portant, il tire sur Tapé Anicet à moins d'un mètre de lui. Il l'abat sur le champ. Les autres clients sont médusés. Et posant ensuite fièrement son pied sur le cadavre de Tapé Anicet, comme le feraient des chasseurs avec des bêtes qu'ils viennent d'abattre, il débite un autre discours tout aussi effrayant. « Vous tous qui êtes ici, (...)

Lire la suite sur Soir Info


client consommation ville don Port projet jeunes




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour