Après 2 jours d'embauche : Une fille de ménage pille la résidence de ses employeurs et disparaît


Kouakou Amoin Larissa se cache derrière le métier de fille de ménage pour cambrioler les domiciles de ses employeurs.(Photo d'archives pour illustrer l'article)
  • Source: Soir Info
  • Date: mar. 21 avr. 2015
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Âgée d'une vingtaine d'années, Kouakou Amoin Larissa, fille de ménage, a emboîté le pas à certaines égarées au sein de sa corporation, conduisant du coup les employeurs de ces filles, à reléguer aux calendes grecques, toute confiance aveugle en elles. Et cela, N. F. qui officie au service médical d'une importante entreprise étatique de la place, ne se le fera pas conter.

En effet, expliquent nos sources, en quête d'une fille de ménage, N.F et son épouse qui habitent Bingerville, s'adressent à une agence de placement de personnel de maison. C'est ainsi que le samedi 11 avril 2015, ils obtiennent l'embauche de Kouakou Amoin Larissa, cette jeune fille originaire de Singrobo. Le couple est heureux, dans la mesure où ce n'est pas vraiment facile d'obtenir les services d'une fille de ménage issue du Centre du pays. Cela, dans la période avant et un peu longtemps après  « Paquinou ».

Une fois à la maison, la jeune fille montre de la disponibilité et une claire envie de bien faire son job. A peine dépose-t-elle son baluchon qui constitue son bagage que Larissa se met à la tâche. Ses employeurs se frottent les mains, à l'idée d'avoir réalisé une bonne affaire. La maison sera désormais nickel et aux mains d'une jeune fille responsable. Mais ils vont déchanter parce que cette demoiselle câline, aux airs d'ange, est une véritable scélérate. Son attitude sérieuse n'était que pour gagner la confiance de ses naïfs patrons.

Le matin du lundi 13 avril 2015, la fiche de travail du jour est remise à Larissa. A savoir, le ménage à faire et le repas à concocter. Puis, ses employeurs se rendent au boulot. Les enfants, eux, prennent le chemin de l'école. Larissa est donc seule à la maison. Aux alentours de midi, le couple, frappé d'un deuil quelques jours avant, rentre à la maison. C'est qu'il doit recevoir des amis et proches venant présenter les condoléances. Mais en entrant dans la maison, N.F et son épouse restent baba devant le triste spectacle qui se présente sous leurs yeux. En effet, la porte de la chambre principale est défoncée à l'aide d'un pilon qui traîne au sol. Dans la pièce, tous les coffrets de bijoux, d'une valeur marchande de plusieurs millions de F Cfa, sont vides de leurs contenus. Des flacons de parfum, des tubes de pommade, des chapelets argentés et la somme de 160 000 F Cfa sont eux aussi portés disparus. La chambre des enfants est également visitée. Trois téléphones-portables, des ceintures, des sacs et un important lot de vêtements appartenant à la fille aînée du couple, n'existent plus dans la chambre en question. La troisième pièce qui sert de dressing, connaît à son tour, la boulimie de l'auteur de l'acte malveillant. Des pagnes Kita et des paires de chaussures sont volés. Même la cuisine n'est pas épargnée. Le malfrat y a fait son marché du mois en vidant le réfrigérateur d'aliments dont notamment de la viande fraîche, du poisson fumé, des plateaux d'œufs et de la boisson.

Complètement abasourdis, N.F et son épouse hurlent le nom de leur fille de ménage, nullement visible dans la maison. Les pauvres ont peur pour la vie de cette dernière. Convaincus qu'ils sont, de ce qu'elle a été enlevée par les auteurs de l'attaque de la maison. Mais ils vont prendre de la distance vis-à-vis de cette hypothèse, lorsqu'ils ameutent leur entourage.

 

L'ange était un diable

Ils apprennent, en effet, de celui-ci, qu'une demi-heure environ après qu'ils soient partis de la maison, Kouakou La (...)

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