C'est ce qui ressort de la conférence de presse du lundi 11 août 2014 coanimée par les ministres de la Défense ; de la Santé et de la Lutte contre le sida (Msls) ; des Postes et technologies de l'information et de la communication (Mptic) aux côtés desquels se trouvait un représentant du ministère des Transports.

Selon le ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, depuis le dimanche 10 août 2014, tous les généraux ont été mis en alerte. « Ce qui a permis de refouler, ce même dimanche, 17 libériens qui étaient arrivés à Tabou (environ 600 km au sud-ouest). Tout convoi de plus de cinquante personnes en provenance des pays affectés (Guinée, Liberia) sont refoulés. Nous demandons aux populations de ne plus aller à des funérailles et/ou rencontres sportives à la frontière», a-t-il révélé et mis en garde.

«A partir de ce matin (hier lundi 11 août Ndlr), des conditions restrictives seront imposées. On ne doit plus se saluer par la main et se donner des accolades car la fièvre Ebola prend une période de deux à trois semaines d'incubation avant que la maladie, très contagieuse, ne se signale. C'est un mauvais moment. Au Liberia et en Sierra Léone, les mêmes mesures ont été prises. Que les Ivoiriens comprennent tout comme ils ont compris la nécessité de ne pas consommer la viande de brousse, car il s'agit de la santé de tous. Nous sommes dans une phase de prévention. Nous avons pris des mesures à nos frontières et cela doit être de même de l'autre côté. Ce qui peut nous permettre de suivre les personnes et nous n'aurons pas besoin de mettre des gens en quarantaine. Nous sommes en danger et encercl&ea (...)

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