Yopougon, la cité par excellence de la joie et des vices à Abidjan, vient d'enregistrer une nouvelle forme de décadence des mœurs.
Une activité qui met en scène des serveuses nues et qui souvent sont vendues aux enchères comme de vulgaires objets. Lorsque nous avons appris l'existence de cet endroit, nous décidons de faire une virée dans ce bar sis à Niangon Sud dans les environs d'un très célèbre maquis. C'était le samedi 30 novembre 2013.Situé dans une ruelle non bitumée et peu éclairée, ce lieu ne montre pas tout de suite que de telles activités se passent dans ce bar dont les lumières bleues appellent le client à venir prendre le pouls de l'ambiance. Et pour ne pas informer sur ces activités, le bar cache presque son nom. Une fois à l'intérieur, on remarque la barre de fer grise plantée au milieu de la piste de danse. Des serveuses habillées de façon ''trop'' correcte s'évertuent à s'occuper de la clientèle en majorité composée d'hommes. La musique couper-décaler est diffusée à profusion. Jusque-là rien ne montre qu'une activité de vente aux enchères se déroule dans ce bar.
Curieux de savoir si nous sommes à la bonne adresse, nous entamons une causerie avec une fille assise juste à notre salon. Cette dernière est une livreuse de marchandises diverses aux serveuses du bar. C'est d'ailleurs elle qui n'hésite pas à nous en dire plus sur l'établissement. ''Ici, les filles servent nues tous les jours'', plante-t-elle le décor. Avant d'ajouter : ''Tous les soirs, ce bar fait le plein''. Alors, nous lui demandons pourquoi est-ce que ce soir nous ne voyons aucune fille nue. ''Il paraît que la police doit faire une descente ici aujourd'hui et donc pour masquer leur activité, les patrons du bar ont décidé que les filles s'habillent de façon décente'' répond-elle.
Pendant ce temps, d'autres clients qui certainement n'ont pas reçu l'information de la descente des policiers dans l'établissement font leur entrée. Juste à notre droite, un homme, la trentaine, somnole derrière sa boisson. Sûrem (...)
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