L'opérateur économique Kanté Dondo, fondateur du Collège Moderne Kanté Dondo de Zuénoula a été retrouvé mort à son domicile, le lundi 28 octobre 2024, dans des conditions troublantes.
La ville de Zuénoula, située dans la région de la Marahoué, est plongée dans la tristesse et l'incompréhension depuis la découverte, le lundi 28 octobre 2024, du corps sans vie de Kanté Dondo, fondateur du Collège Moderne Kanté Dondo. Cet opérateur économique, connu pour son engagement envers l’éducation locale, a été retrouvé mort dans des circonstances particulièrement troublantes à son domicile, où il vivait seul.
Comment l’horreur a été découverte
Selon Norbert Nkaka qui rapporte les faits, l’informaticien du Collège Moderne et proche employé de Kanté Dondo, aurait remarqué l'absence inhabituelle de son employeur aux premières heures de la journée. Inquiet de ne pas le voir arriver au collège, il décide de se rendre à son domicile pour s’assurer de son état. Sur place, la scène qui s’offre à lui est macabre : Kanté Dondo gît sans vie sur la terrasse de sa résidence, avec des traces de sang visibles sur sa nuque, signe d’une possible agression violente. Son téléphone portable était posé sur sa poitrine, et plusieurs autres éléments suspects viennent renforcer l’hypothèse d’une mort suspecte.
Les forces de l’ordre, alertées par l’employé, se rendent rapidement sur les lieux et constatent une série d’indices troublants. À l’intérieur du domicile, une moto est retrouvée renversée dans le salon, également tachée de sang. Au niveau du portail entrebâillé, un trousseau de clés est encore inséré dans la serrure, suggérant qu’un événement violent a pu survenir alors que Kanté Dondo entrait ou sortait de chez lui. Enfin, la chambre du défunt a été minutieusement fouillée par des quidams.
Certains habitants avancent la possibilité d’un cambriolage qui aurait mal tourné, où les agresseurs auraient été contraints de l’attaquer pour éviter d'être identifiés
Tous ces éléments laissent présager un acte criminel soigneusement planifié. Mais la question demeure : qui en voulait à Kanté Dondo, un homme respecté pour son dévouement à l’éducation des jeunes de Zuénoula, au point de l’éliminer dans des circonstances aussi violentes ? Certains habitants avancent la possibilité d’un cambriolage qui aurait mal tourné, où les agresseurs auraient été contraints de l’attaquer pour éviter d'être identifiés. D’autres envisagent la piste d’une vengeance, bien que rien ne sem (...)
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