Abidjan, le 15 octobre 2024 - Le Professeur Annick Kouamé, Directrice générale de l’Institut de Médecine Nucléaire d’Abidjan (IMENA), a présenté ce mardi les avancées remarquables de l’institut dans le diagnostic et le suivi des maladies cancéreuses. Elle s'est exprimée lors d'une tribune d'échange organisée par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) à Abidjan-Plateau.
La médecine nucléaire, bien que souvent mal perçue, est une spécialité qui utilise des médicaments radiopharmaceutiques pour diagnostiquer et traiter diverses pathologies. Selon le Pr Kouamé, « l'institut est un élément indispensable pour le diagnostic et le suivi des maladies cancéreuses. Nous accompagnons tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le cancer ».
Depuis un an, l’IMENA a connu une croissance significative dans le nombre de patients traités, passant de 43 à 167 en septembre dernier, avec un total de 1307 examens réalisés à ce jour. Cependant, le manque de spécialistes reste un défi, avec seulement quatre médecins nucléaires en Côte d’Ivoire.
Malgré cela, le Professeur Kouamé lance un appel à la population : « Le nucléaire ne doit plus faire peur. Il est au service de la santé et du bien-être des populations ». Un message fort pour dédramatiser cette discipline encore méconnue et souvent redoutée.
L’IMENA, avec ses trois sous-directions opérationnelles, participe à la lutte contre le cancer en Côte d'Ivoire.
Siondenin Yacouba Soro
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