Enseignement supérieur / Des syndicats disent non à la privation de l'INP-HB
Ce qu'ils exigent


L'annonce de la privatisation de l'Inp-Hb suscite une vive réaction du personnel administratif et technique, ainsi que du personnel enseignant dudit établissement. (Photo : DR)
  • Source: L'Inter
  • Date: mer. 20 avr. 2016
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La privatisation de l'Institut polytechnique Félix Houphouët Boigny (Inp-HB) n'est pas du goût du personnel administratif et technique, ainsi que du personnel enseignant.

Pour manifester leur désaccord, ceux-ci, regroupés au sein du collectif des syndicats, ont opté pour la voie de la réflexion. Ainsi, ils se sont retrouvés du lundi 11 au vendredi 15 avril pour analyser la question. Après une semaine d'échanges et de partage, ils ont proposé à la place de la privatisation qui, selon eux n'est pas la panacée, l'application effective du décret de création de l'Inp-HB (96-678) et du décret 98-388 fixant les règles relatives aux Etablissements publics nationaux (Epn) pour le rayonnement de l'institut, parce que l'Inp-HB est à la fois un outil de développement et un outil de souveraineté. C'est la substance des résultats des réflexions sur le projet de changement de statut de l'Inp-HB rendus officiellement le vendredi 15 avril 2016. « L'Inp-HB a contribué à former l'élite ivoirienne et dispose d'importants atouts, parmi lesquels un réseau d'anciens au cœur de l'économie ivoirienne, une image de marque, un patrimoine et des infrastructures uniques en Afrique de l'Ouest. Il a, par conséquent, un rôle fondamental à jouer dans la transformation économique de la Côte d'Ivoire (Rapport Deloitte, 2013) », a fait savoir professeur Emmanuel Assidjo, vice-président du comité scientifique du séminaire de réflexion avant d'indiquer que l'Inp-HB est un outil de développement de notre pays et un outil de souveraineté nationale. En dépit des contraintes structurelles et organisationnelles qui ont terni l'image de l'institut, à savoir la dégradation des infrastructures et équipements pédagogiques et de recherche, l'imposition par la tutelle de collaborateurs directs au directeur général, la nomination du directeur général de l'Inp-HB sur des bases non connues, la non application des textes fondateurs de l'Institut, professeur Emmanuel et ses camarades estiment que l'option de privatisation proposée par Me Aboa Alain et Wilfrid Granger n'est pas la solution idoine pour le rayonnement de l'Inp-HB (...)

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