Sécurité CCDO : Ça ne va pas ! - Palabre entre le commissaire Kouyaté et le colonel Wattao


Le commissaire divisionnaire Youssouf Kouyaté et le colonel Wattao ont souvent des malentendus sur la gestion de la sécurité
  • Source: L'Inter
  • Date: lun. 07 avr. 2014
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Deux gradés, deux visions différentes de lutte contre le grand banditisme.

Le n°1 du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo), le commissaire divisionnaire Kouyaté Youssouf et son n°2, le Colonel Issiaka Ouattara alias Wattao, sont en bisbilles. A l'origine de cette ''petite crise'', la gestion du Ccdo, une unité de lutte contre le grand banditisme en milieu urbain. Selon une source policière, les deux hommes ont souvent du mal à s'entendre sur la manière dont certaines opérations de sécurité doivent être menées.

Un exemple: récemment à Attécoubé, le Ccdo a mis hors d'état de nuire la nouvelle forme de banditisme appelée ''microbe''. Il s'agit de jeunes disposant d'armes blanches qui s'attaquent, par groupe, à des personnes, les blessant parfois. Après avoir été alerté de l'action de cette bande d'agresseurs à Attécoubé, le Colonel Wattao aurait donné des instructions à des éléments du Ccdo d'y faire mouvement. Une décision à laquelle se serait opposé son patron, le Commissaire divisionnaire Kouyaté. En fin de compte, Wattao aurait forcé et obtenu la tête des bandits. D'ailleurs, selon notre source d'information, la crise entre les deux hommes ne date pas d'aujourd'hui. L'on se souvient qu'à la création de cette unité, les deux hommes se disputaient son commandement.

Commandant à l'époque, Issiaka Ouattara estimait être le véritable patron, vu qu'il gérait les opérations sur le terrain. La hiérarchie a rétabli les faits et rendu à César, ce qui est à César, c'est à dire à Kouyaté, ce qui lui revient de droit. Mais, tempère notre informateur, cette bataille est bien souvent commune aux unités des forces de sécurité dans le monde. Les éléments de terrain et les bureaucrates ont rarement fait bon ménage. Il en de même  entre les policiers, les gendarmes et les militaires. Les uns reprochent aux autres leur lenteur dans la planification des opérations. A l'inverse, les bureaucrates considèrent toujours les éléments de terrain comme des imprudents. C'est ce qui se passe au Ccdo, soutient notre interlocuteur, qui estime qu'en fait, les deux hommes travaillent pour la même cause. «Wattao est un homme pragmatique, prêt à aller au contact. Ce qui plaide en sa faveur, c'est son expérience de numéro deux de l'ex-rébellion en charge de la sécurité de la deuxième grande ville de la Côte d'Ivoire, Bouaké. A Abidjan, il a résolu pas mal de problèmes, notamment le retour en caserne à Abobo (...)

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