Université Félix Houphouët-Boigny : Des enseignants-chercheurs privés de salaire depuis 1 an
La CNEC interpelle Ouattara


Johnson Kouassi Zamina et plusieurs de ses collègues enseignants-chercheurs sont sans salaire depuis plusieurs mois (Ph : DR)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 15 fév. 2020
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Pr Johnson Kouassi Zamina, Porte-parole de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et des chercheurs (Cnec) a adressé une lettre ouverte au président de la République, Alassane Ouattara.

Dans cette lettre publiée le jeudi 13 février 2020, sur la page Facebook de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public dont elle est membre, l'universitaire attire l'attention du chef de l'État sur les constantes crises dans certaines structures universitaires, particulièrement l'Université Félix Houphouët-Boigny et l'Ecole normale supérieure (Ens). « Monsieur le Président de la République, sachez que depuis le 15 février 2019 jusqu' au 15 février 2020 aujourd'hui, 13 de vos enseignants-chercheurs ont une situation salariale déplorable qui équivaut à une traversée du désert », relève-t-il.

Il s'agit de Kouamé Atta, Kpatta Jérôme, Brou Kamenan Marcel, Dakon N'da Joseph, Kouassi Koffi Justin, Owo K. Jean-Marc, Zamblé Bi Zou A., Dagbé Ahodan Stéphane, Johnson Kouassi Zamina, Kazon Descieux A. Sylvère, Kouadio Amani Augustin. Il leur est reproché des faits de destruction des biens de l'État ; violences et voies de fait ; séquestration des membres du Conseil de l'université parmi lesquels des personnalités extérieures ; profération ďinjures et menaces verbales de mort.

Des faits que ces derniers ne reconnaissent pas. Deux autres enseignants-chercheurs sont également touchés par cette mesure. Ce sont Adopo Kouassi Laurent qui a son salaire coupé depuis mars 2019 pour avoir été vu dans une vidéo lors d'une grève de la Cnec et Dadé Joel, dont le salaire est interrompu depuis décembre 2017 pour des "cours non assurés". « Toutes nos tentatives pour approcher les autorités universitaires à ce sujet sont restées jusque-là vaines », souligne le porte-parole de la Cnec.

Il soutient que non seulement le salaire et les primes de ces enseignants-chercheurs mis en cause ne sont point légalement rétablis mais aussi et surtout tout le bureau de leur syndicat, la Cnec, continue de subir des représailles : ponctions salariales et sur les primes de nombreux enseignants-chercheurs et chercheurs non mis en cause jusque-là, non reversées.

Après toutes les démarches et rencontres infructueuses auprès de plusieurs autorités du pays, jusqu'au Premier ministre, la Cnec a déci (...)

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