La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de noix de cajou, a dénoncé vendredi à l'ouverture de la campagne 2020, la contrebande de sa production vers les pays voisins, notamment le Ghana, y voyant une menace sur la filière.
Le gouvernement veut chasser “ces commerçants véreux qui travaillent contre l’intérêt du pays”, a affirmé le ministre de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, faisant état d’un manque à gagner annuel de plus 17 milliards de FCFA (environ 26 millions d’euros) de recettes fiscales.
M. Adjoumani a également annoncé la mise en place d’une stratégie de lutte contre ces personnes mafieuses devant aboutir jusqu’au retrait de leurs agréments d’exportateur”, lors d’une conférence de presse.
“Une bonne partie de la production passe par les frontières” illégalement, s’est insurgé de son côté, Adama Coulibaly, le directeur du Conseil coton-anacarde (CCA), qui gère la filière.
“Ces deux dernières années, le phénomène de la fuite de la production a pris de l’ampleur et commence à menacer la filière”, a-t-il souligné, en estimant l’ampleur entre 150.000 et 200.000 tonnes par an.
“La région du Gontouno (importante zone de production), proche de la frontière du Ghana, a vu sa produc (...)
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