Djekanou / Tensions autour de l'orpaillage : Des chefs menacés de destitution par les villageois, leurs habitations et divers autres biens saccagés


Une affaire d’orpaillage a fait de nombreuses victimes.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 09 août 2019
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La situation de grave crise et de vive tension qui prévaut depuis quelques jours déjà dans le département de Djékanou et qui puise son origine dans une affaire d'orpaillage a fait de nombreuses victimes au nombre desquelles des autorités coutumières, notamment des chefs de villages qui ont du voir leurs habitations familiales et autres biens privés saccagés par des manifestants furieux qui, faut-il le rappeler, ont vandalisé, le dimanche 4 août 2019, les locaux de la brigade-ville de gendarmerie.

Selon nos sources aussi bien à Djékanou que dans les différentes localités environnantes, les chefs de villages de Gbakoukro, N'Dakouassikro et Bringankro ont du passer des heures chaudes à la suite de l'interpellation des mis en cause au nombre de trois (3) personnes, notamment de Konan Yao Hubert plus connu sous le nom de Hubert Bravo. Ces trois autorités coutumières ont été violemment délogées par des manifestants furieux ont pris d'assaut leurs domiciles respectifs où ils n'ont pas hésité à tout saccager sur leur passage. A Gbakoukro, cet ancien campement devenu village, nos sources expliquent que les villageois mécontents auraient même mis le feu aux biens matériels du chef intérimaire, qui, à l'instar de ses deux autres collègues, cibles de ces manifestations d'humeurs, a trouvé refuge dans une des localités voisines. Selon nos sources, Ali Kouassi, le chef de village de N'Dakouassikro a fini par se retrouver dans les locaux de la brigade-ville de gendarmerie. Selon nos informateurs, ces chefs ont été ainsi violemment pris à partie, parce qu'accusés de collaboration avec les exploitants miniers. Des villageois les soupçonnent même de dénoncer les mis en cause et de les livrer aux agents des forces de sécurité. Depuis son interpellation mouvementée le dimanche 4 août dernier, à la gare de ‘‘Djekanou transport'' où un des gendarmes commis à cette opération à dû laisser un morceau de son indexe gauche, Konan Yao Hubert dit Hubert Bravo, étudiant en master-1 de journalisme à l'Institut des sciences et techniques de la  communication (Istc), présenté comme le meneur de toutes ces manifestations se trouvait toujours aux mains des forces de l'ordre et surtout interné à l'hôpital général.

«Aujourd'hui, l'affaire se trouve à un haut niveau de l'État, au point que les mis en cause sont prêts à prendre un avocat pour se préparer à un éventuel procès. Le fait de blesser un élément des forces l'ordre da (...)

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