Université Félix Houphouët-Boigny: 11 autres membres de la Cnec traduits en conseil de discipline


Dr Kanabein Yéo appelle à sortir de la logique de la belligérance.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: vend. 15 fév. 2019
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Le climat social continue de se dégrader à l'université Félix Houphouët-Boigny. 11 autres militants de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec) exerçant dans le temple du savoir d'Abidjan-Cocody, vont devoir se défendre, demain vendredi 15 février 2019, devant le conseil de discipline, des faits de violence, séquestrations et menaces de mort mis à leur charge par la présidence de l'université.

Cette convocation de nouveaux syndiqués de la Cnec après les 8 premiers militants dont 2 sont suspendus de cours et de salaires pendant 1 an, ne laisse pas indifférent le Collectif des enseignants-chercheurs et des chercheurs (Codec). Lundi 11 février 2019 au Cnto de Cocody-lycée technique, réagissant à cette évolution du bras de fer entre la présidence de l'université et la Cnec, cette association de professeurs et de chercheurs qui entendent œuvrer au rayonnement de l'institution universitaire, a dénoncé « des sanctions systématiques ».

Son porte-parole, Dr Oumar Kanabein Yéo, relevait, en effet, que cette saisine du conseil de discipline s'écarte de l'apaisement recherché à l'université. « Il faut sortir de la logique des intimidations et des sanctions systématiques », laissait entendre Dr Kanabein Yéo, appelant à la levée des sanctions prises à l'encontre des 8 premiers enseignants traduits devant le conseil de discipline et à l'annulation du conseil prévu demain vendredi 15 février. « Nous souhaitons un retour au calme dans un bref délai et un retour à la normale afin que notre institution puisse se consacrer à sa fonction. A savoir, la formation et la recherche. Il faut éviter une situation qui ne viendra qu'envenimer une autre déjà délétère », interpellait le porte-parole de la Codec. Puis, il proposait un cadre inclusif d'échanges constructifs visant à trouver des solutions durables aux préoccupations des enseignants et des chercheurs.

Position. Sur le point des revendications, Dr Kanabein Yéo a exposé la position de son association sur les heures complémentaires dont le mode de calcul et le paiement divisent la présidence de l'université et la Cnec. Sur la question, qui constitue le point d'orgue de la crise qui paralyse les cours depuis lundi 4 février 219, l'enseignant-chercheur relevait qu'après la validation des années académiques 2015-2016 et 2016-2017 et la délivrance des diplômes issus de ces années de formation, la présidence remettait en cause les heures (...)

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