Affaire ''des agents de pompes funèbres abattus à Arrah'' : Les parents refusent de toucher aux corps
Une troisième personne entendue par la gendarmerie

  • Source: linfodrome.com
  • Date: mar. 20 juin 2017
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La mort dans une fusillade de cinq agents de la Société ivoirienne de pompes funèbres (Sipofu), et d'une sixième personne à Arrah (207 km au nord-Est d'Abidjan), n'a pas encore été digérée par leurs proches.

Alors que le procureur militaire les invitait à récupérer les corps de leur parent, à la fin des autopsies effectuées du mercredi 7 au vendredi 9 juin 2017, les familles ont opposé un refus catégorique, selon nos sources. « Nos enfants sont allés au travail. Et on ne peut pas nous dire de venir récupérer leur corps. Qu'on nous dise ce qui s'est réellement passé, dès lors que les autopsies sont achevées. Qui organise les funérailles et qui paye quoi ? », se sont offusquées plusieurs familles, le samedi 17 juin 2017, lors d'un échange.

Du côté de Sipofu, c'est quasiment le même son de cloche. « Nous avons envoyé nos agents en mission, nous attendons leur retour. Nulle part, les autorités que nous avons rencontrées, ne nous disent de quoi il est question. Qui paie les frais de conservation et d'organisation des funérailles, et surtout l'indemnisation des familles ? », s'est interrogé, ce même samedi, par téléphone, un membre de la direction,   qui a requis l'anonymat. En tout cas, le Procureur militaire, Ange Kessi Bernard Kouamé, devrait répondre à toutes ces préoccupations, le mardi 20 juin 2017, lors d'une rencontre avec la presse.

En attendant, les corps de N'To Kouamé, Glahou Alain, Taplehi Marc, Bio Guillaume, Ké Patrice de Sipofu et d'une sixième personne, sont conservés à la morgue d'Ivosep de Treichville. Par ailleurs, on apprend, de sources sécuri (...)

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