Côte d'Ivoire : près de 70 millions $ engrangés à la suite de quatre opérations de privatisation


Cérémonie d'installation officielle du comité de privatisation. (Photo d'archives)
  • Source: Agence Ecofin
  • Date: jeu. 06 oct. 2016
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L'Etat ivoirien a récolté 40,494 milliards de FCFA (69,2 millions $) à la suite de quatre opérations de privatisation. L'information a été donnée par le Président du comité de privatisation Koffi Konan Christian, lors de la cérémonie de lancement de l'offre publique de vente (OPV) des actions de l'Etat de Côte d'Ivoire dans la société Sucrivoire, le 04 octobre 2016.

Les opérations en question ont concerné la cession de tout ou partie des actions détenues par l'Etat ivoirien dans la société des mines d'Ity (SMI), la société ivoirienne de banque (SIB), le complexe hôtelier Indénié d'Abengourou, et dans la société d'édition NEI-CEDA.

Toutefois, ces revenus ne prennent pas en compte ceux tirés de l'OPV des 2 millions d'actions de l'Etat ivoirien dans la SIB, et qui devait en principe rapporter 26,14 milliards de FCFA (44,6 millions $). Mais bien que lancé depuis le 18 juillet dernier, l'on demeure toujours dans l'attente des résultats officiels de cette opération. A cela vont s'ajouter les 14,651 milliards de FCFA (25 millions $) issus de la vente de 1 127 000 d'actions dans Sucrivoire.

Par ailleurs, Koffi Konan Christian a annoncé la cession « dans les semaines et mois à venir », de tout ou partie des parts détenues par l'Etat ivoirien dans plusieurs autres sociétés. Il s'agit entre autres de NSIA Banque, Versus Bank, la Banque de l'habitat de Côte d'ivoire (BHCI), la Société nationale ivoirienne de travaux publics (SONITRA), Industrial promotion services west africa (IPS-WA), Côte d'Ivoire Engineering, la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile (CIDT), etc.

Lancé depuis décembre 2013, la reprise du programme de privatisation en Côte d'Ivoire poursuit, selon les autorités ivoiriennes, essentiellement deux (2) objectifs. Il s'agit d'une part de réduire de 25% la taille du portefeuille des entreprises publiques, et d'autre part, de définir un nouveau périmètre d'intervention de l'action économique de l'Etat dans le secteur non marchand et dans le secteur marchand.




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