Aéroport Félix Félix Houphouët-Boigny : Une femme ministre impliquée dans un scandale
Un chef d'escale expulsé du pays


Le chef d'escale de Kenya Airways a été expulsé de la Côte d'Ivoire
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 18 juil. 2016
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L'aéroport international Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan Port-Bouët a été le théâtre d'un incident, aux allures de scandale, dans lequel serait impliquée une haute personnalité, en l'occurrence la ministre des Affaires étrangères d'un pays de la sous-région, qui était en compagnie d'une autre dame, haut placé dans son pays.

Ces deux personnalités ont fait immobiliser sur le tarmac, un avion de la compagnie Kenya Airways, provoquant une confusion totale… Les faits se sont déroulés en début de soirée du 13  au 14 juillet 2016. 

Selon une source proche de la présidence de la République de Côte d'Ivoire, soutenue, notamment, par  un haut responsable du  ministère ivoirien des affaires étrangères ainsi que par  des services sécuritaires de l'aéroport international Félix Houhouët-Boigny, les deux dames devaient embarquer sur un vol de Kenya Airways. Mais elles ont catégoriquement  refusé de se soumettre aux formalités  sécuritaires. Celles-ci  impliquent les fouilles corporelles électroniques par un  passage obligé à travers  le portique de sécurité, les bagages étant soumis  au scanner. 

Les portiques de sécurité dans les aéroports, pour la sûreté des vols, sont des  passages obligatoires pour tout voyageur.  Ces portiques détecteurs électroniques « voient » pratiquement tous les types de métaux dont sont porteurs les passagers. Mais, ils servent aussi et surtout à détecter les pierres  précieuses, comme  l'or, le diamant. Ils détectent  même de  l'argent liquide caché dans les valises…et tout  autre objet métallique indésirable à bord des avions.

Nos sources indiquent  que ces personnalités, arrivées peu avant le décollage de l'avion,  à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny  en début de soirée,  par l'entrée du pavillon présidentiel, ont foncé directement sur le tarmac, quasiment au bas de l'échelle de coupée, une fois qu'elles ont fini de faire enregistrer leurs bagages. Elles tentent d'embarquer, comme dans un car ordinaire de transport terrestre... Évitant ainsi  les champs magnétiques des portiques de sécurité  du passage officiel. Une attitude qui intrigue Wemago Gilsain, chef d'escale de la compagnie Kenya Airways.  Qui ordonne aussitôt,  au commandant de bord «  de ne pas les laisser embarquer », tant qu'elles n'auront pas satisfait aux exigences de contrôle des scanners  qui garantissent  la sécurité exigée par les autorités aéroportuaires compétentes. Car, c'est une règle à la quelle nul ne doit déroger.  Le commandant de bord se plie... Le chef d'escale  reste  inflexible sur sa position, malgré  «  les interventions administratives mêlées de menaces à peine voilées venues » du pavillon d'honneur et qui mettaient en avant «  le statut de diplomate couvert par une immunité ». Les négociations échouent et l'avion décolle, longtemps après,  laissant  au sol ces VIP.

Lorsque cet incident parvient au plus  haut niveau de l'État, les autorités ivoiriennes décident de faire payer à Kenya Airways, le zèle  de son chef d'escale à Abidjan.  La réaction est  immédiate et punitive pour cet acte considéré, à tort ou à raison,  (...)

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