Réunie pour rendre hommage à Max Brito, les organisateurs et la Fédération Ivoirienne de Rugby ont étalé leur désaccord sous les yeux de ce symbole du rugby ivoirien.
Max Brito blessé puis paralysé à l’issue d’un choc lors de la Coupe du Monde 1995, en Afrique du Sud. Une image et une nouvelle insoutenables pour le paysage sportif ivoirien qui l’a relégué aux oubliettes.  20 ans après cet épisode obscure qui a abandonné l’ex-international ivoirien sans soutien, de bonnes volontés ont initié un match de gala, samedi dernier, en vue de rendre hommage à Max et lever des fonds pour lui permettre de se prendre en charge.
Emu par les premières contractions de cet événement marqué de sceau de son patronyme, Max Brito, de sa chaise roulante, n’a pas dû apprécier l’envers du spectacle. A l’INJS de Marcory où  se déroulait la manifestation, les organisateurs et des membres de la Fédération Ivoirienne de Rugby se sont quasi-empoignés. Alors que la FIR s’apprêtait à remettre 1 million de Frs Cfa à Max Brito, don du Chef de l’Etat, les organisateurs ont tout fait pour empêcher ce geste. Pour cause, « la FIR a refusé de financer cette cérémonie d'hommage », indique un proche de la fédé.
Bilan des courses, Max est rentré sans empocher l'argent du Président de la République. Une image qui est loin de coller avec le symbole que représente Max Brito pour qui, une cérémonie bien plus importante devrait être organisée en vue de montrer un plus grand attachement à celui qui a plié sans rompre en défendant la nation. Par contre,  Max Brito ne mérite pas ce genre de polémique autour de sa personne.
Patrick GUITEY
don Afrique fonds Marcory INJS Ivoirien
