Mort d'un élève à Abobo : La soeur du défunt donne les détails sur ce qui s'est passé - Adegaud Patricia : « Les agents de santé exigeaient de l'argent ...»


La ministre Kandia (à d.) s'est rendue dans la famille du défunt.
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 25 mars 2015
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Soméné Hyppolite Junior, âgé de 17 ans, élève en classe de 4ème, au collège René Caillé, à Abobo, est décédé, le dimanche 8 mars 2015, à l'hôpital Houphouët-Boigny, des suites d'un poignard qu'il a reçu, du côté droit de son bas ventre, le vendredi 6 mars 2015.

Le lundi 23 mars 2015, la sœur aînée du défunt,  Adegaud Missouha Patricia, a levé un coin du voile sur ce qui s'est passé. « Ce vendredi, entre 10H et 11H, mon frère m'a appelé pour me dire qu'il venait d'être poignardé, au collège René Caillé. Des élèves des lycées modernes 1 et 2 d'Abobo étaient arrivés et tentaient de déloger leurs homologues à coups de jets de pierre. Le collège a été encerclé. Le portail était fermé. Les élèves étaient pris de panique. Dans la cour, ils recevaient des projectiles. Les assaillants ont réussi à pénétrer à l'intérieur. Dans un cafouillage, un élève nommé Pythagore, du lycée moderne, derrière mon petit frère, l'a poignardé », nous fait-elle savoir.

Selon Patricia, les camarades d'Hyppolite l'ont immédiatement conduit au médico scolaire, à près de 500 mètres de l'école, à pied. Par la suite, il leur est recommandé d'aller à l'hôpital Houphouët -Boigny, pour une meilleure prise en charge. « Une fois là-bas, il leur est demandé la somme de 14 000 francs Cfa pour les soins... Les amis de mon frère demandent de démarrer le traitement en attendant mon arrivée, parce que j'étais aux Deux-Plateaux. En fin de compte, un cousin qui venait d'arriver du village a payé la somme. Ce n'est qu'après cela que le blessé qui saignait abondamment, a été approché par un médecin qui a rassuré que la blessure n'était pas grave. Le temps passé était considérable pour quelqu'un qui saignait abondamment. Il a placé un sérum à mon frère, a cousu la blessure et nous a délivré une ordonnance. Il nous a donné rendez-vous pour le lundi 9 mars 2015. Nous sommes rentrés à la maison vers 15H. Quelque temps après, lorsqu'i (...)

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