« Murielle Ahouré n'a toujours pas perçu sa prime olympique et sa prime d'objectif depuis qu'elle a remporté ses deux médailles d'Argent aux 100 et 200 m aux championnats du Monde 2013, en aout à Moscou ».
Cette information a été dévoilée par le président de la Fédération Ivoirienne d'Athlétisme (FIA), lors d'une conférence de presse tenue jeudi au siège fédéral, sis au stade Houphouët-Boigny.La double vice-championne du Monde qui vient de signer avec MTN et Nike, pour ses performances au niveau mondial, n'a toujours pas reçu la reconnaissance de la nation ivoirienne, à en croire Nicolas Débrimou. La prime de résultat et la prime olympique de la sprinteuse ivoirienne, contenues dans le budget global de 40 millions, prenant en compte la participation des athlètes ivoiriens aux Mondiaux d'août dernier en Russie sont encore dues par l'Etat ivoirien, 4 mois après Moscou 2014. Et dire que le double podium d'Ahouré a été célébré en fanfare par les autorités ivoiriennes, qui se sont accaparé la victoire « personnelle » de l'athlète.
« Il faut que l'Etat joue sa partition, en attendant que les sponsors se décident à soutenir les athlètes », a indiqué le président de la FIA, qui a aussi rappelé que l'autre athlète ivoirien de haut niveau, Méité Ben Youssef, blessé au JO-2012, n'a jamais rien reçu de l'Etat pour ses soins.
Se sentant abandonné et blessé dans son amour pour son pays, la Côte d'Ivoire, le fils d'Amadou Méité n'a pas pu être aux championnats du Monde et aux Jeux de la Francophonie 2013. Si rien n'est vite fait, Méité Ben coure vers une absence à "Rio 2016".
Alexis KOUAHIO
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