Société

Fermeture définitive de l'ancienne Casse d'Abobo : Au cœur du désarroi et colère des déguerpis

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Lamine Diakité, ferrailleur dégerpi à la Casse d'Anador

Après le passage des caterpillars de la mairie, les ferrailleurs déguerpis ont exprimé leur désarroi au micro de Linfodrome.

C’est avec un regard impuissant que Lamine Diabaté, ferrailleur installé à l’ancienne casse d’Abobo-Anador depuis 2006, a vu son magasin être détruit par les Caterpillar de la mairie d’Abobo ce mercredi 21 août 2024. 

Au cœur du désarroi 

« Je suis peiné. C’est le travail de toute une vie qui vient d’être détruit en une fraction de seconde. C’est plus de 30 millions que j’ai investis ici. Cela fait trois ans que je demande à obtenir un magasin sur le nouveau site, mais pas de réponse favorable. Je souhaite que le président de la République se saisissent lui-même de ce dossier », a-t-il traduit. 

C’est le travail de toute une vie qui vient d’être détruit en une fraction de seconde

Comme lui, plusieurs ferrailleurs ont vu leurs magasins démolis dans le cadre de l’assaut final de fermeture définitive de la casse d’Anador. 

Selon Yssouf Coulibaly, autres ferrailleurs, ils n’ont pas délibérément décidé de faire un bras de fer avec la maire. « Le terrain de la nouvelle casse de N’dotré a été vendu à moitié. Nous autres n’avons pas pu obtenir de place. C’est ce que la mairie devait régler d’abord avant de venir nous chasser ». 

Dans le même sens, Losseni Koné, a indiqué qu’il ne fait pas partie des 1500 ferrailleurs recensés, car ne faisant pas partie des ferrailleurs d’Adjamé relogés à Anador. « Moi, j'étais déjà ici et les autres ferrailleurs sont venus nous trouver déjà en exercice ici, donc on n'était pas normalement concernés par ce déguerpissement. J’ai six (6) employés, nous tous des pères de familles ne sachant plus à quel saint se vouer » (...)

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don Abobo Adjamé déguerpissement


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