Construction d'infrastructures routières : Les travaux de l'échangeur de l'Amitié ivoiro-japonaise réalisés à 17%


Le ministre Amédé Kouakou a effectué une visite de chantier ce jeudi 27 octobre 2022 pour s'imprégner de l'état d'avancement des travaux
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 29 oct. 2022
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Démarrés depuis le 1er mars 2021 pour une durée de 30 mois, les travaux de construction de la 2ème phase de l'échangeur de l'amitié ivoiro‑japonaise sont en cours de réalisation à Abidjan, dans la capitale économique du pays.

Dans le cadre du suivi des travaux de construction de l'échangeur de l'Amitié ivoiro-japonaise, le ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a effectué une visite de chantier, ce jeudi 27 octobre 2022, pour s'enquérir de l'évolution des travaux de la seconde phase dont le taux actuel de réalisation effective est évalué à 17%.

Don du gouvernement japonais à hauteur de 25 milliards de Fcfa

Cette seconde phase qui constitue la troisième branche de l'échangeur et dont la construction est prévue pour une durée d'une trentaine de mois, va permettre aux usagers en provenance de l'Aéroport International Félix Houphouët-Boigny pour aller à Treichville de passer sur le point le plus haut de l'échangeur, soit 18 m par rapport au sol, selon le ministre.

« L'échangeur de l'Amitié ivoiro-japonaise est un don du gouvernement japonais. La première phase des travaux, avec deux branches, est achevée. Elle a coûté 25 milliards de FCFA. Elle a été entièrement et gratuitement financée par le gouvernement du Japon. Cette seconde phase qui fait aussi 25 milliards de FCFA, est un don du gouvernement japonais », a indiqué Amédé Koffi Kouakou.

Les causes du retard des travaux

Pour le ministre, ce retard par rapport au délai contractuel consommé à près de 55% du temps, est dû à la pandémie à Covid-19 qui n'a pas permis à l'entreprise japonaise chargée des travaux de mobiliser tout le personnel et le matériel.

« Tout cela est derrière nous. L'entreprise et la mission de contrôle ont pris les engagements pour pouvoir terminer le travail dans les délais. Nous avons demandé à l'entreprise de tout faire, d'accélérer la cadence, pour que cet ouvrage soit terminé », a-t-il assuré. Malgré la première phase déjà opérationnelle, le problème d'engorge (...)

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