Face à la pandémie du nouveau coronavirus qui sévit en Côte d'Ivoire depuis quelques semaines et principalement à Abidjan où sont dénombrées 90 % des cas, les cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire, ont décidé d'agir au plus vite en vue de chasser ce virus hors des frontières de la Côte d'Ivoire. Dans cette veine, ils proposent une série de mesures. Qui mises en œuvre, permettront au pays de sortir la tête haute de cette crise sanitaire.

Dans une déclaration lue, le mercredi 14 avril 2020 à l’hôpital général de Marcory par Akpesse Esso Guillaume, ces cadres supérieurs de la santé interpellent le gouvernement sur la nécessité de mettre en œuvre un dépistage de masse pour les populations. Akpesse Esso Guillaume, demeure en effet persuadé que, cela permettra à la Côte d’Ivoire de mieux maîtriser le nombre de contaminés pour prévoir une riposte efficiente.

« Le dépistage doit sortir du cadre diagnostic et s’orienter vers un dépistage de masse pour connaître la prévalence réelle dans notre pays. Le souhait du Syndicat national des cadres supérieurs de Côte d’Ivoire (Synacass-Ci) est de voir cette stratégie encore plus proche des populations et démarrer effectivement le plus tôt possible. Le diagnostic par PCR du Covid-19 doit donc être décentralisé.», a dit Akpesse Esso Guillaume, secrétaire général du Synacass-Ci. Avant de s’appesantir sur la nécessité de création de conditions pouvant amener le personnel médical à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’infection à Covid-19.

Sur cette question, le premier responsable du Synacass-Ci, invite le gouvernement à élargir la prime de risque à tout le personnel médical sur l’ensemble du territoire national. Car dira-t-il, « le personnel de santé, quel que soit son niveau d’exercice, est exposé au risque. ».

En ce qui concerne le traitement des patients atteints du Covi (...)

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