Même si les grands hôtels et restaurants de la ville de Yamoussoukro, du moins les plus prisés par les Européens et les autres expatriés, ont continué d'ouvrir leurs portes, ce lundi 14 mars 2016.
Malgré les événements malheureux survenus, la veille à Bassam, il faut reconnaître que la menace des attaques terroristes en Côte d’Ivoire n’est pas sans conséquence sur les activités économiques dans la capitale politique. Et ce, malgré les mesures et les dispositions sécuritaires prises par les autorités compétentes, afin de rassurer un peu plus les uns et les autres. Le lundi 14 mars 2016, des rencontres avec certains opérateurs économiques spécialisés, notamment dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie, nous a permis de nous en rendre compte, tout en notant que ces derniers sont partagés entre le doute et l’espoir. L’un de nos interlocuteurs, un expatrié, d’origine française, nous a fait savoir que son hôtel et son restaurant sont sous surveillance, mais qu’il y a lieu de rester discret en la matière, afin de ne pas attirer l’attention des ennemis de la paix sociale. «Toute la nuit durant, j’ai passé mon temps à sortir de ma chambre pour observer, depuis là haut, les mouvements. La police était présente. Mais en tant qu’Européen (je vis en France, c’est mon fils qui est sur place à Yamoussoukro) je suis un peu habitué aux actions des terroristes, et cela ne me fait pas véritablement peur. Nous avons pris des dispositions de sécurité à l’entrée principale», a indiqué notre interlocuteur sous le couvert de l’anonymat. Et de relever qu’il dispose désormais des contacts d’éléments des forces de l’ordre et de sécurité à alerter en cas d’urgence. Par ailleurs, il a expliqué que dans la soirée du dimanche 13 mars 2016, son hôtel et son restaurant n’ont enregistré aucun nouveau client, signifiant que les événements de Grand-Bassam y seraient pour quelque chose. Tout (...)
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