Téléphonie mobile, avenir des personnels des sociétés fermées... : Ce que dit le gouvernement


Apété André a relevé l'importance des télécommunications pour l’État ivoirien (Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: lun. 11 avr. 2016
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Le gouvernement de Côte d'Ivoire a, apparemment, bien pensé à l'après-retrait de leurs licences aux quatre opérateurs du secteur de la téléphonie mobile, à savoir Koz, Café Mobile, Warid et GreenN. Invité de la rédaction du Dimanche Magazine de RTI 1, André Augustin Apété, directeur de cabinet du ministre de l'Économie numérique et de la Poste, le dimanche 10 avril 2016, a expliqué ce que le gouvernement attend de ce secteur.

Sur l'actualité relative au retrait des licences aux opérateurs de téléphonie mobile, le collaborateur du ministre Koné Nabagné Bruno, a confirmé « le retrait des licences ». A propos de ce retrait, M. Apété a fait remarquer qu'une procédure a été suivie, avec notamment des «relances » et «mis-en-demeure ». Selon l'Invité de RTI1, la perte des licences est consécutive, et est justifiée par des faits, notamment le « non respect du cahier de charges », « le respect du cadre réglementaire »... Pour le gouvernement, ne pouvait pas continuer avec des opérateurs dépassés par les exigences du secteur des télécommunications. Cela parce que «le marché des télécommunications est un marché capitalistique » exigeant d'importants investissements. « Ce sont des investissements de développement. Vous prenez l'engagement, à partir d'un business plan, d'y entrer pour réaliser des investissements, contribuer au développement économique et social, qui participent de la politique du gouvernement (...) C'est pourquoi, il y a un régulateur. Un régulateur qui est à la fois gendarme et juge (...) un tel marché, avec des enjeux aussi importants, on ne peut pas, loin s'en faut, permettre que sur sept opérateurs, il y en ait quatre qui n'investissent pas, qui ont des réseaux limités pour la plupart, un peu, dans des quartiers d'Abidjan. Les équipements dont ils disposent, ou sont supposés disposés, sont obsolètes. Ils ne sont même pas propriétaires de ces équipements parce qu'ils les ont pris par emprunt, et ils ne les ont pas payés », a déploré M. Apété. Qui a poursuivi pour dire que les «enjeux sont tellement importants qu'on ne peut pas permettre qu'un tel marché, avec des enjeux qui portent, soit gangrené ». Sur l'utilisation des offres des entreprises fermées dans un intervalle d'un mois, il estime que le message est passé. Cela, depuis début mars 2016 lorsque le gouvernement a pris formellement la décision. Aussi, est-il convaincu que les consommateurs et les revendeurs en sont informés, et donc ont pris « leurs précautions » dans le cadre du délai d'un mois (jusqu'au 30 avril) prévu pour désactiver toutes les puces des opérateurs fermés. « Un mois pour permettre à ces 2 ou 3 % de clients de ces opérateurs, de consommer les crédits qu'ils ont encore sur leur carte afin qu'ils ne soient pas des victimes collatérales (…) L'impact sur le consommateur sera de moindre effet parce qu'à la vérité ces opérateurs n'ont pratiquement pas de clients (…) Les trois qui viennent de renouveler leur licence ont à eux seuls 96 à 98 % de la base clients », a révélé l'Invité de la rédaction du Dimanche Magazine de RTI 1. Qui a fait savoir que le chef du gouvernement Kablan Duncan, et par la suite le ministre Koné Bruno, ont reçu chacun de ces opérateurs de téléphonie à cœur ouvert, sur la base d'échanges francs, avec des propositions de fusion et de sauvegarde des emplois.

 

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