Investi nouveau président de la BAD / Akinwumi Adesina : « Notre objectif est de libérer le potentiel des Africains » - Les conseils de Ouattara


Akinwumi Adesina, 8è président de la Bad, a dévoilé ses priorités.
  • Source: Soir Info
  • Date: mer. 02 sept. 2015
  • Visites: 3051
  • Commentaires: 0
« Notre tâche est d'accroître la prospérité économique de l'Afrique et de l'utiliser pour construire un continent dont la croissance soit à la fois inclusive et durable. Notre objectif est de libérer le potentiel de tous les Africains, en leur donnant les moyens de créer, d'innover et de prospérer ensemble », a indiqué Akinwumi Adesina, le nouveau président du groupe de la Banque africaine de développement (Bad).

Il a pris cet engagement lors de son investiture, le 1er septembre 2015, au Sofitel hôtel ivoire, à Cocody. «  C'est avec un profond sentiment d'humilité que je me présente à vous. Je tiens à remercier le Conseil des Gouverneurs de la Banque africaine de développement de m'avoir élu et ainsi élevé au rang de 8ème Président de la Banque. J'envisage cette charge avec le plus grand sens des responsabilités, avec enthousiasme, dévouement et un engagement total. Aujourd'hui, je peux ainsi m'appuyer sur les structures fortes et profondes, édifiées par les Pères fondateurs de la Banque africaine de développement, et m'inspirer des grands travaux qu'elle a réalisés en Afrique », a-t-il souligné. M. Adesina s'est dit impatient de travailler avec tous ses collègues de la Banque, les pays africains membres, l'Union africaine, la Commission économique pour l'Afrique, le secteur privé, la communauté universitaire pour l'Afrique, la société civile, les associations de femmes et celles de la jeunesse, les Institutions multilatérales et bilatérales de développement, les associations philanthropiques et la communauté mondiale d'investissement.  Le nouveau président de la Bad a fait savoir que la Banque donnera la priorité au développement du secteur privé, pour conduire l'industrialisation de l'Afrique. Par ailleurs, pour lui, la richesse croissante de l'Afrique est fortement concentrée dans les zones urbaines, alors que des millions de personnes dans les zones rurales de l'Afrique, restent dans la pauvreté, contournées par le rythme de la croissance. Déconnectées en raison de la faiblesse des réseaux routiers, du  manque d'accès à l'eau, l'énergie, et mal desservies par l'information et les technologies de la communication, ces populations  restent à la périphérie de la croissance en plein essor à travers le continent. « Les Pauvres des zones rurales de l'Afrique ne méritent pas la charité. Ils ont besoin d'occasions pour débloquer leur potentiel de richesse. La modernisation de l'infrastructure rurale, l'expansion  de l'énergie rurale, la téléphonie mobile et l'accès aux financements vont accélérer la croissance des revenus, l'emploi, l'inclusion financière, l'éducation, et stimuler la qualité de vie partout dans nos zones rurales. La Banque donnera la priorité au développement économique des régions rurales, pour aider à soulager des  millions de personnes de la pauvreté », a-t-il annoncé. Akinwumi Adesina a souligné que l'Afrique doit se nourrir. Selon lui, il est inconcevable qu'un continent qui dispose de terres arables abondantes, d'eau et du soleil, ne soit pas à mesure de se prendre en charge.  Le 8è président de la Bad a levé un coin du voile,  dans un discours dense, sur les différents chantiers qui lui tiennent à cœur. « Maintenant, au travail ! », a-t-il lancé. Pour sa part, le chef de l'État de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a salué le leadership du président sortant, Donald Kaberuka, avant d'indiquer au nouvel entrant ses attentes. 

 

Des attentes

Le changement de dirigeant à la tête de la Banque intervient dans un environnement particulier où l'Afrique fait face à de nouveaux challenges, sur les plans sécuritaire, économique, démographique et environnemental. « Le monde est confronté à des problèmes de sécurité, profondément marqués par le terrorisme et certaines poches de conflits. Ce contexte d'insécurité internationale n'épargne pas notre continent, malheureusement. Il pourrait avoir pour conséquence de contrarier les bonnes performances que présente l'Afrique pour les années à venir. Nous devons également faire face à d'autres défis, comme le chômage et la désespérance de nombreux jeunes qui amplifient le phénomène migratoire vers l'Occident, ainsi que les maladies endémiques telles que la fièvre à virus Ebola. Sur le plan économique, alors que l'Afrique présente de bonnes perceptives de crois (...)

Lire la suite sur Soir Info


itel Banque Côte d'Ivoire environnement monde secteur économique don énergie Afrique éducation leaders communication État jeunes femmes épargne Alassane Ouattara Akinwumi Adesina Cocody téléphonie mobile Ebola chômage emploi terrorisme développement Union africaine information




Educarriere sur Facebook

Offres d'emploi du jour