Les cordes qui pleuvent, ces derniers jours sur Abidjan, entraînent un lourd préjudice financier et de nombreux opérateurs économiques ne diront pas le contraire.
Ces pluies diluviennes ont mis en « congé forcé » plusieurs petits commerçants, même si quelques uns se sont reconvertis en vendeurs de parapluies et autres imperméables. Les vendeurs à la criée, de journaux notamment, font le bilan de plusieurs jours d'inactivité pour cause de pluie.
Le secteur informel qui brasse des sommes importantes d'argent au quotidien, est contraint à stopper momentanément ses activités en attendant le beau temps. Un « trou » dans le chiffre d'affaires des vendeuses de beignets, bananes braisées, entre autres, qui sonne également comme un manque à gagner non négligeable pour les services de recouvrement des taxes municipales. Pas d'activités, pas d'impôts recouvrés.
Cette situation « maussade » que connaît ces petits hommes d'affaires (par la taille de leur commerce), est vécue par l'ensemble des acteurs du secteur privé et même de l'administration publique. L'activité économique à Abidjan tourne au ralenti. On note d'abord que, du fait des pluies torrentielles, la circulation est rendue difficile. La fluidité routière est obstruée et l'on enregistre partout, dans tout le district d'Abidjan, des embouteillages qui empêchent les activités de se dérouler normalement. Un ralentissement imposé aux automobilistes par les nids-de-poule qui se sont formés dans le bitume. « Il y a de gros nids-de-poule partout. Les eaux de ruissellement couvrent la chaussée et il faut être prudent pour éviter de casser son véhicule. Quand vous empruntez le pont De Gaulle, par exemple, dans le sens Plateau-T (...)
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