Economie/Finance

Comment réussir une négociation avec sa banque

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En utilisant les bon arguments et en agissant au bon moment, on peut obtenir des facilités de financement auprès de son banquier.

Le montant des frais bancaires est régulièrement montré du doigt par les clients. Cependant, cette impression de subir la loi des banques n'est pas toujours une fatalité. En utilisant les bons arguments et en agissant au moment opportun, on peut parfois obtenir une réduction du coût des services.

La négociation de frais bancaires est avant tout une question d’opportunités à saisir. Il existe des moments plus ou moins propices pour se faire entendre. C’est le cas lorsque vous êtes en passe d’ouvrir un compte dans une nouvelle banque. ditesvous que le conseiller bancaire en face de vous a des objectifs de conquête de nouveaux clients et qu’il est donc prêt à faire des concessions pour vous attirer. Si vous êtes un bon client et de longue date sans jamais avoir fait l’objet d’un incident bancaire, vous obtiendrez ce que vous souhaitez plus facilement : Rien ne vous interdit, par exemple, de demander à bénéficier d’une carte à moitié prix voire même gratuite pendant au moins la première année ou à remplacer un service par un autre, etc.

Profitez éventuellement d’une erreur de la banque
On peut se retrouver en position idéale pour négocier une réduction de ses frais si la banque a fait, à un moment donné, et même pour une courte durée, une erreur en notre défaveur (frais de découvert non justifiés, méprise sur un virement entre les comptes, etc.). Il sera alors difficile pour elle de ne pas écouter nos revendications. Elle sait que c’est à ce prix qu’elle peut éviter qu’on parte ou du moins qu’on ne lui tienne pas rigueur trop longtemps de sa bévue. Mais pour qu’elle cède il faut que nos exigences restent dans la limite du raisonnable.

Tout peut être négocié
Qu’il s’agisse du prix de la carte bancaire, du montant des agios, des services à distance, le prix proposé par l’établissement est révisable. La convention de compte, autrement dit le package de services dont on dispose, est aussi un élément pour lequel on aura une marge de manoeuvre. En effet, les banques doivent également proposer les services inclus à la carte. Or, on peut ne pas avoir besoin de tout dans ce package. d’ailleurs, ce type d’offre tend à disparaître pour laisser place à du “ sur-mesure “. Cela ne veut pas dire que les services accessibles sont celles qui nous correspondent. Quoi qu’il en soit, on peut demander par exemple à bénéficier d’une carte bancaire moins onéreuse qui colle mieux à nos besoins ou des services de banque à distance simplifiée.

Faire valoir ses qualités de gestionnaire pour le crédit immobilier
Le crédit immobilier est le produit par excellence pour lequel on cherche à négocier auprès de son banquier. Etant données les sommes en jeu, chaque petite ristourne peut soulager le futur emprunteur et lui permettre d’assumer le remboursement plus sereinement. démontrez que le remboursement se fera sans aucun souci. Pour parvenir à convaincre votre interlocuteur de vous accorder des conditions avantageuses, il faut dans un premier temps savoir “se vendre”, autrement dit mettre en avant ses atouts. Ceux qui prouvent de manière objective que vous êtes un client fiable. Par exemple, si vous occupez un emploi en contrat à durée indéterminée (CdI), n’hésitez pas à insister sur ce point en soulignant également, si c’est le cas, la progression régulière de vos revenus depuis que vous êtes embauché. En ce qui concerne vos moyens financiers, pensez aussi à mettre en avant votre capacité à épargner. Si vous arrivez à mettre la même somme de côté chaque mois, il n’est pas difficile d’en apporter la preuve en fournissant des relevés de compte. L’absence de découvert est également appréciée du banquier qui voit là le signe d’une gestion parfaitement maîtrisée.

Soldez les autres crédits
Pour négocier au mieux, l’idéal est également de solder les éventuels autres crédits en cours dont vous disposez. Ce type de prêt est peu apprécié car ils peuvent faire craindre des dépenses mal contrôlées et impulsives. Enfin, l’un des points à ne pas négliger est bien sûr de mettre la proposition de votre interlocuteur en balance avec celles des concurrents. L’idéal est bien sûr de faire le tour du marché mais rien ne vous empêche de bluffer légèrement pour connaître la réaction du banquier. au final, vous n’arriverez peut-être pas à diminuer tous les frais mais peut-être à grignoter sur les frais de dossier, de remboursement anticipé, sur le taux

Bien négocier ses agios
Le chargé de clientèle est l’intermédiaire entre vous et l’agence. C’est avec lui que vous allez négocier. Votre interlocuteur est soumis à une hiérarchie et à des principes qui souffrent d’exceptions. Sa marge de manoeuvre dans sa relation avec le client est réelle. Un certain nombre de gestes commerciaux sont à sa portée et ne recèlent aucun caractère exceptionnel (exonération temporaire d’agios, carte gratuite, etc.). S’il se montre réticent, il n’est pas interdit de solliciter l’échelon supérieur, le directeur d’agence.

Que faut-il faire valoir ?
L’ancienneté dans l’établissement : récompenser les clients fidèles est la base de tout commerce. Généralement les chargés de clientèle changent tous les trois / cinq ans, le fait d’en avoir connu plusieurs au sein de la même banque est indubitablement un argument à mettre en avant. L’âge : les clients jeunes sont ceux qui ont le plus fort potentiel. La période de “vaches maigres” qui caractérisent souvent la vie de Cdd ou de jeune fonctionnaire sans solde annonce bien souvent une période de “vaches grasses” où le particulier va disposer de revenus récurrents et s’endetter pour acheter. Comme seulement 2% des clients changent de banque chaque année, la stratégie des établissements de crédit consiste à capter le client quand il n’est pas encore solvable pour le garder jusqu’à ce qu’il le devienne. Les jeunes travailleurs, parfois clients difficiles, représentent en fait les futurs “bons clients” de la banque. C’est pourquoi les banques mettent en place toute une batterie de dispositifs très avantageux à leur égard (découvert autorisé, facilités d’emprunt, etc..) qu’il n’est pas interdit de négocier aussi.

Négocier avant
La négociation est une affaire de “timing” et c’est bien évidemment quand la situation financière est saine qu’il faut renégocier ses agios ou autres crédits logement. Le chargé de compte aura alors le sentiment de faire une affaire en faisant une promesse qu’il n’aura jamais besoin de tenir. En prévenant sa banque, le particulier aura plus de chance que son interlocuteur se montre conciliant que s’il ne lui demande rien. Par ailleurs, avoir affaire à quelqu’un de responsable qui anticipe ses problèmes est un comportement rare et particulièrement apprécié dans le monde de la banque. La présence d’autres comptes : si en plus d’être un client fidèle, le particulier est un bon client qui dispose d’un compte d’épargne ou a souscrit un emprunt, commercialement, la banque doit en tenir compte. Le suivi de la relation : le fait d’être joignable à tout moments en laissant ses coordonnées (portable, email) à son chargé de compte permet d’avoir un contact facile et régulier avec sa banque. Certains professionnels expliquent que la plupart des problèmes entre une banque et ses clients viennent du fait qu’il n’y a pas de relations entre le titulaire du compte et son chargé de clientèle.






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