Le verdict du procès des ex-dirigeants des structures de la filière café-cacao continue de susciter des réactions dans le monde paysan.
Alors que certains implorent la clémence du chef de l'Etat, chef suprême de la magistrature, d'autres s'intéressent plutôt aux dommages intérêts exigés aux condamnés. « Nous respectons la décision de la justice. Il faut saluer notre justice, elle a fait un travail remarquable. Nous savons tous ce qu'ils ont fait, nous ne le nions pas. Nous reconnaissons leurs comportements qui leur ont valu ces peines. Mais ce que nous demandons au chef de l'Etat, c'est sa clémence. Nous lui demandons sa grâce. Nous sommes tous ses enfants. Les enfants que nous mettons au monde, il y en a de bons et de moins bons. Nous lui demandons de voir la chose ainsi et de réconcilier la famille des producteurs », a plaidé Gervais Sery, président de l'Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire (Anaproci). Il a fait ce plaidoyer au cours d'un entretien téléphonique que nous avons eu avec lui, le 10 novembre 2013, en début d'après-midi.Puis, il a ajouté : « Nous, les producteurs, nous envisageons de rencontres le président Ouattara, pour lui traduire de vive voix notre requête ». De même, Maurice Sawadogo, président de l'Association des producteurs de l'Indénié-Djuablin, s'est inscrit dans cette démarche de demande de pardon. « Nous prenons acte de la décision du Tribun (...)
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