Au cours de la conférence de presse qu'il a animée, ce lundi 26 octobre 2020, au nom de la plateforme de l'opposition, Pascal Affi N'guessan, président du FPI, a laissé entendre qu'un carton rouge attend le président Alassane Ouattara, à quelques jours de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Quelques jours seulement après avoir annoncé que « quand Abidjan va bouger, le fruit va tomber », Pascal Affi N’guessan, porte-parole de la plateforme de l’opposition, a animé, ce lundi 26 octobre 2020, une conférence de presse, pour réitérer ses propos. « Je comprends votre impatience, cher frère. Un homme doit toujours maitriser son impatience, quelle que soit la forte attente qu’on a. Abidjan est condamné à bouger. Parce qu’Abidjan, c’est le cœur de la République, en étant la capitale économique de ce pays. Donc Abidjan va bouger et Abidjan s’apprête à bouger. Prenez patience. Votre attente sera satisfaite », a-t-il répondu à un confrère, lors de la série des questions.

Le porte-parole de la plateforme de l’opposition affirme que la désobéissance civile est « démocratique et pacifique » et qu’elle va s’étendre sur toute l’étendue du territoire nationale. En fait, elle sera « totale, globale et massive »

A propos des bruits qui auraient cours dans la grande muette, le conférencier a fait savoir qu’il appartient au chef de l’Etat de tout mettre en œuvre pour qu’ils cessent. « S’il ne le fait pas, il ne peut pas mettre fin aux bruits et les bruits vont s’amplifier parce que l’armée fait partie de la société. L’armée vit au rythme de la société, l’armée voit les sacrifices que font les Ivoiriens. L’armée ne pourra pas rester insensible indéfiniment…On dit la grande muette. Mais nous savons tous, quand elle décide d’ouvrir la bouche. L’armée fait partie de la société ivoirienne. Et si M. Ouattara entend des bruits, ce n’est pas du côté de l’opposition qu’il doit regarder. Parce que l’opposition est civile, l’opposition n’a pas d’ar (...)

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