Produit généralement dans les forêts classées, et de ce fait illégale, une grande part des fèves de cacao est écoulé sur le marché en même temps que les autres productions.

Ce n'est pas un secret. La filière cacao fait actuellement face à de nombreuses difficultés dont le trafic de la production. La produite illégale faite dans les forêts classées constitue en effet une grosse épine dans le pied des acteurs de cette filière capitale pour l’économie ivoirienne. Outre son rôle dans l'accélération du processus de déforestation, ce phénomène se présente comme l'un des principaux obstacles auquel est confronté la filière à l'aube de la nouvelle campagne 2016-2017. Représentant environ 40% de la production nationale selon un rapport gouvernemental consulté par notre source, cette production transite à travers un réseau bien organisé. « On fait sortir le cacao grâce à la route qui passe dans les plantations d'hévéas puis on le vend dans des villages à côté.

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Les grossistes envoient des pisteurs nous acheter le cacao au prix du marché., Personne ne nous demande d'où il vient », a confié l'un des planteurs clandestins. Qui justifie le choix de ces zones forestières par la qualité des sols et des conditions climatiques qui garantissent, à l'en croire, les meilleurs fèves du marché. L' éradication de ce trafic qui s'appuie principalement sur l'action des pisteurs et les lacunes en matière de traçabilité n'est pas prêt de prendre fin, les effectifs de la Société de développement des forêts (Sodefor) et de l'Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr) ayant connu une baisse.

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