La Cour pénale internationale a confirmé jeudi 11 septembre 2014 de manière "définitive" qu'elle jugera l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pour crimes contre l'humanité, un appel de la défense ayant été rejeté.
"La Chambre préliminaire I a rejeté la demande de la défense d'interjeter appel de la décision relative à la confirmation des charges", a indiqué dans un communiqué la CPI qui siège à La Haye. Une date d'ouverture du procès devra être déterminée. Après avoir d'abord douté de la solidité du dossier dressé par l'accusation contre M. Gbagbo, la CPI avait finalement confirmé en juin quatre charges de crimes contre l'humanité contre l'ancien président. Il est accusé d'avoir, avec son entourage, "ordonné, sollicité, encouragé ou contribué de toute autre manière" à commettre des meurtres, viols, actes inhumains et persécutions. La défense de M. Gbagbo avait demandé à la CPI l'autorisation d'interjeter appel, assurant notamment que la Cour avait "refusé d'examiner les conséquences du fait que le procureur n'avait pas enquêté à décharge" et n'avait pas correctement évalué les preuves du procureur.
"Cependant, la défense n'a pas identifié de question concrète (...) qui aurait pu avoir un impact essentiel", sur la décision de confirmer les charges, a soutenu la CPI dans sa décision. Premier ex-chef d'Etat poursuivi par la CPI, Laurent Gbagbo, 69 ans, est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences dans le but de conserver, en vain, le pouvoir à l'issue de la présidentielle de novembre 2010. Plus de 3.000 personnes avaient été tuées en cinq mois de violences. M. Gbagbo assure de son côté avoir été évincé en faveur de son rival Alassane Ouattara à la suite d'un complot mis sur pied par la France, ancienne puissance c (...)
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