Établissement de la Carte nationale d'identité / District d'Abidjan : Voici ce qui se passe dans les centres d'enrôlement, des requérants sur les sites à 2 heures du matin


Dans de nombreuses communes, les centres d'enrôlement sont pris d'assaut, tôt le matin, par les demandeurs de Cni.
  • Source: linfodrome.com
  • Date: lun. 09 mars 2020
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Lancée le lundi 17 février 2020, l'opération d'enrôlement pour la confection de la Carte d'identité nationale (Cni) se poursuit sur l'ensemble du territoire national. Dans le district d'Abidjan, l'opération connaît des fortunes diverses. Notre équipe a parcouru plusieurs centres et a fait des constats.

A Cocody, le service technique de la mairie à la Riviera-Golf, dans les environs de l'ambassade des États-Unis d'Amérique et de celle de la Russie, tient lieu de site d'enrôlement. A notre passage, mercredi 4 mars, peu après 12 heures, l'engouement est perceptible. L'un des agents explique que ce sont quarante (40) noms qui sont pris en compte quotidiennement. « Chaque jour, on sélectionne 40 personnes à enrôler. Les gens se réveillent très tôt, certains arrivent à 2 heures du matin pour être parmi les premiers sur la liste. Jusqu'à 6 heures, la liste est bouclée », rapporte l'agent sous le couvert de l'anonymat. Ceux des requérants qui, pour diverses raisons (contraintes de travail, maladies…), ne peuvent suivre le rythme imposé, se trouvent pénalisés. De nombreuses personnes ont dû ainsi retourner chez elles après avoir été confrontées à la dure réalité des listes « bouclées ». « Il arrive que nous soyons souples vis-à-vis de retardataires, le plus souvent, recommandés. Dans ce cas, on peut ajouter dix autres personnes à la liste », confie l'agent.

La présence d'un seul centre d'enrôlement dans la commune de Cocody n'est pas faite pour faciliter les choses. Et certains habitants de quartiers à proximité de Bingerville préfèrent se rendre dans l'ancienne capitale pour se faire enrôler.

Vers 15 heures, ce mercredi 4 mars, notre équipe de reportage fait une escale au centre pilote de Port-Bouët. L'ambiance est morose. L'affluence n'est pas vraiment de mise. Les agents en charge de l'opération d'enrôlement sont à leurs postes. Les quelques requérants de Carte nationale d'identité, présents, sont accablés par la chaleur. Le bâtiment est sans électricité. « Il n'y a pas de courant ici, nous sommes dans la chaleur », se désole un demandeur de Cni. Des agents de la mairie, interrogés, indiquent que l'absence d'électricité incommode tout le monde. « C'est tout le bâtiment qui a un souci d'électricité. Moi-même, mon bureau se trouve là-haut mais à cause de la chaleur, je suis obligé de descendre squatter d'autres bureaux », témoigne un agent de la mairie. Il nous rassure que dans la matinée, l'ambiance est meilleure. « Il y a plus d'affluence, les agents sont même débordés. Vous voyez les bâches qui sont dressées, les matins, il n'y a pas de place sous ces bâches. Dans l'après-midi, en raison de la chaleur, les gens ne viennent pas nombreux », explique notre interlocuteur.

Des problèmes avec les machines. Dans la matinée du jeudi 5 mars, nous nous retrouvons dans la commune de Yopougon. Avec une population d'environ 2 millions d'habitants, Yopougon dispose de deux centres d'enrôlement pour l'établissement de la Cni : le premier se trouve au sein de la mairie centrale au quartier Sel mer, le second, à la direction des services techniques au quartier Sideci. Dans ce dernier point d'enrôlement, nous avons découvert un chef de centre dynamique, au four et au moulin. Il renseigne par-ci, conseille par-là, les demandeurs de Cni. « Ici, nous ne pouvons enregistrer que cent personnes par jour à cause des machines, qui sont le (...)

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