Sanctions contre les leaders syndicaux : Gnagna Zadi charge le gouvernement


Le leader syndical Théodore Gnagna Zadi interpelle encore une fois le gouvernement sur les mesures antisociales prises à l’encontre des responsables de syndicats (Ph : DR)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 22 fév. 2020
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Dans une déclaration publiée le lundi 17 février 2020, sur les réseaux sociaux, Théodore Gnagna Zadi, président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public affirme que depuis l'année dernière, le gouvernement a décidé de raidir sa position vis-à-vis des syndicats, en prenant des sanctions contre les leaders syndicaux ayant conduit des mouvements de grève.

Selon le leader syndical, ‘'cette dérive autoritaire du gouvernement'' est perceptible dans tous les secteurs de l'Administration publique. « Des syndicalistes du ministère du Plan, du Commerce, de l'Emploi jeune, de l'Economie et des Finances pour ne citer que ces départements ministériels ont été soit mutés à l'intérieur du pays soit remis à la disposition de la Fonction publique. Les violations les plus graves ont été observées dans l'Enseignement supérieur ainsi qu'au ministère de l'Education nationale », note-t-il. Théodore Gnagna Zadi rappelle, à juste titre, les sanctions subies par ses camarades de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec), l'emprisonnement du Secrétaire général de cette organisation syndicale, Pr Johnson Kouassi Zamina, et la suspension de salaire toujours en cours des membres du bureau exécutif national qui sont au 12e mois sans salaire.

« Quant au ministère de l'Education nationale, qui ne se souvient des mesures antisociales prises l'an dernier à l'encontre des enseignants ? Violence, suspension de salaire, ponctions salariales disproportionnées, gel des comptes d'épargne et courants. Ces mesures se sont encore durcies en cette année 2020. Plus de 300 enseignants sont menacés de radiation de la Fonction publique après trois jours de grève. Il faut le dire tout net, la trêve sociale, censée briser le mur de méfiance entre les syndicats et l'État par la permanence de la négociation, ne peut et ne doit justifier de telles violations des libertés syndic (...)

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