Présidence FIF : Drogba évoque des personnes très compétentes pour l'accompagner sur ce projet

  • Source: APA
  • Date: vend. 13 sept. 2019
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L'ex-international ivoirien de football, Didier Drogba a laissé entendre jeudi à Abidjan qu' il y a des personnes très compétentes pour l'accompagner sur le projet de l'élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), lors de la 3è édition de CEO Talk HEC Paris.

« Je n'ai jamais dirigé une institution comme la FIF, mais j'ai une expérience dans ce domaine qui n'est pas négligeable. Il faut savoir s'entourer et je pense qu'en Côte d'Ivoire, il y a des personnes très compétentes pour m'accompagner sur ce projet », a déclaré Didier Drogba, sous des salves d'applaudissements.  
 
Évoquant ce qu'il pourrait faire s'il arrivait à la tête de la FIF, il a admis qu' il y a le développement des talents, mais pour pouvoir les développer, il y a des investissements à faire. Il faut investir sur les hommes, les infrastructures et former les managers. Aussi, avec l'aide des sponsors. 
 
Drogba qui a arrêté sa carrière de footballeur fin 2018, est aujourd'hui à la tête d'entreprises. Pour lui, il faut pouvoir écouter tous les acteurs du football pour savoir les motivations,  avant de se prononcer officiellement.
 
Il a fait observer que les candidatures ne sont pas encore ouvertes pour la présidence de la FIF, contrairement à ce que rapportent certains médias. M. Drogba a par ailleurs révélé qu' il a des propositions pour intégrer l'équipe de Chealsea et d'autres clubs. 
 
Interrogé sur des ambitions d'être chef de l'Etat, Didier Drogba a répondu que cela n'était pas dans sa vision. Toutefois, on peut servir son pays et contribuer à son développement à tout nouveau qu' on soit.
 
Racontant son enfance, il a fait savoir qu' à l'âge de 6 ans, il rêvait d'être footballeur ou docteur. Dans le football, il y passera vingt années de sa vie, et récoltera des lauriers tant dans des clubs à l'international que dans son pays, la Côte d'Ivoire.
 
Au départ, a-t-il confié, son père ne voulait pas qu'il devienne footballeur parce que pour son géniteur « le football n'était pas un métier » et que la sécurité était d'avoir un bon diplôme. Surtout qu' à l'époque les contrats n'étaient pas faramineux.
 
Concernant sa plus grosse déception dans sa carrière de football, l'ex-international ivoirien, a dit que c'était la défaite en finale de la CAN 2012, face à la Zambie, qui a été une équipe qui en voulait, mais surtout avait un « plan et une vision ».
 



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