Daloa / Crime au nom du sexe: Une femme fait assassiner son mari pour vivre son amour avec son beau-frère de 20 ans


Un crime n'est jamais parfait. (Ph: DR)
  • Source: linfodrome.com
  • Date: sam. 25 mai 2019
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Tous ceux qui croient qu'ils peuvent discrètement commettre un crime et ne pas avoir la malchance d'être dévoilés au grand jour, devraient vraiment se raviser. L'histoire ayant toujours démontré qu'un crime n'est jamais parfait. Et le cas de dame Boly Abiba, 21 ans, et Diallo Bourehima 20 ans, tous deux ressortissants maliens, en est la parfaite illustration.

De quoi retourne donc cette affaire ? Nos sources expliquent, en effet, que dame Boly Abiba et son mari, Diallo Moussa, vivent tranquillement leur vie amoureuse, à Zakoli, campement du village de Tapéguhé, dans le département de Daloa.

Dans cette bourgade, Diallo Moussa bénéficie d'une portion de terre, grâce à la générosité de ses hôtes. Ce sont donc les retombées financières du travail de la terre, qui font vivre le couple. Diallo Moussa trouve que c'est une très bonne chose. Le couple est relativement à l'aise.

Beaucoup plus tard, il vient à l'idée du paysan, de faire venir de leur Mali natal, son frère cadet, Diallo Bouréhima. Ainsi, ensemble, ils pourront faire les travaux champêtres, et se partager les fruits de leurs efforts. Cette idée, il la concrétise et voilà son jeune frère qui le rejoint au campement à Zakoli. Rapidement, le nouveau venu s'adapte. Et la petite famille semble encore plus heureuse.

Hélas, mille fois hélas, un malheur va s'abattre. C'est que dans le courant du mois dernier, Diallo Moussa, le chef de famille, est découvert mort, la tête fracassée à l'aide d'un objet contondant.

La gendarmerie alertée, se rend sur place et procède au constat d'usage. Et au cours de l'enquête qu'ils mènent, les gendarmes arrêtent Ludovic Lagahi, un des habitants du campement. Les témoignages que livrent la jeune veuve et son beau-frère, accablent fortement ce villageois. Ils soutiennent, avec force détails, que ce dernier jalousait fortement Diallo Moussa, non sans lui marteler qu'il aurait forcément sa peau.

Ludovic Lagahi aura beau soutenir que c'est une coïncidence malheureuse, personne ne l'écoute. Il est appréhendé, entendu et placé en détention préventive.

Les choses en sont là, quand dans le mois en cours, Boly Abiba et son beau-frère Diallo Bouréhima, se rendent à la brigade-ville de gendarmerie de Daloa, en charge du dossier du meurtre de Diallo Moussa.

Crime jamais parfait…

Ils soutiennent qu'ils veulent bien se rendre au pays, au Mali, afin que des rituels soient faits. Ils l'expliquent par le fait qu'ainsi, l'âme du défunt ne va pas les hanter. C'est ce terme « hanter » qui intrigue le commandant. Il comprend difficilement que des gens qui n'ont rien à voir avec un crime, puissent craindre d'être hantés par l'âme du mort.

Parce qu'en principe, si cela devrait l'être, celui qui devrait subir les foudres de cette âme, serait bien le meurtrier présumé. En l'occurrence ici, Ludovic Lagahi. Face à cet état de fait, le commandant conduit plutôt ses deux interlocuteurs chez le juge d'instruction du premier cabinet de la section du Tribunal de première instance de Daloa, pour qu'ils expliquent leur requête.

En ces lieux, tous deux sont soumis à un interrogatoire qui finit par les faire craquer. Et là, ils lâchent la vérité, une terrible vérité. Ainsi, de leurs explications, on apprend que Diallo Bouréhima qui débarque à Zakoli sur demande de son frère aîné, tombe (...)

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