Après les récents heurts entre gardes pénitentiaires et étudiants à Bouaké, les étudiants menacent de paralyser le pays.
- Source: linfodrome.com
- Date: lun. 03 déc. 2018
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« Si dans deux semaines, nous n'avons pas de retour fiable, tout sera paralysé en Côte d'Ivoire. Nous devons nous battre pour voir transformer le camp pénal en campus 3 de Bouaké car mine de rien, l'université fait avoir plusieurs milliards à l'Etat de Côte d'Ivoire. », prévient le secrétaire général national du Ceeci Traoré Karamoko. Puis de poursuivre : «Nous, étudiants de Côte d'Ivoire en particulier ceux de Bouaké, victimes, attendons du gouvernement ivoirien, un message fort quant au respect de la franchise universitaire dans toute sa dimension. À cet effet, nous attendons la restitution des biens et matériels perdus et saccagés, le dédommagement de nos victimes et de l'ensemble des étudiants, l'arrestation, le jugement voir la radiation des auteurs afin de servir d'exemples à tous ceux qui usent des armes pour troubler l'ordre national, et surtout la délocalisation immédiate de ce camp pénal pour éviter l'irréparable un de ces jours ».
Pour rappel, le jeudi 29 novembre 2018, un affrontement éclatait entre étudiants et gardes pénitentiaires. A l'origine de ces échauffourées, une altercation entre un étudiant et un garde pénitentiaire dans un bistro situé en face du campus II de l'université Alassane Ouattara de Bouaké. Le conflit inter (...)
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