Pour le second round de son ''dialogue direct'' avec les syndicalistes de cet ordre d'enseignement, elle a plaidé pour la levée de la consigne de grève qui paralyse les cours dans plusieurs écoles du pays. Et ce suite à la crise relative au refus des cours de mercredi conformément à l'arrêté pris du 12 août portant relèvement du quantum horaire et instauration d'une demi-journée d'enseignement mercredi qui était jusque-là un jour non ouvré.

Pendant plus de trois heures (13h07-16h20), elle a joué la carte de l'apaisement. Si, au terme de la rencontre, rien n'a filtré, on peut toutefois avancer qu'elle a accouché d'une souris parce que la ministre de tutelle n'a pu faire plier les 14 leaders syndicaux réfractaires à sa réforme sur les 18  organisations conviées à la négociation. Mesmin Komoé et les 13 autres leaders des syndicats ''opposants'' ont campé sur leur position. Ils n'ont surtout pas satisfait à la demande de Kandia Camara de lancer un appel portant suspension de la grève. « Nous n'allons pas dire ce que le cabinet attend. Ce n'est pas la tutelle qui doit parler à notre place. Nous parlerons le moment venu », a fait savoir le secrétaire général du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) avant  de quitter les lieux avec ses camarades.

Joint au téléphone peu après, le leader du Midd a confié qu'il revient à ses camarades seuls de décider de la levée ou non de la consigne de grève. « Ce n'est pas à nous de parler, mais aux camarades, et ils auront l'occasion de le faire lors d'une assemblée générale. A ce moment-là, la position du Midd sera connue. Maintenant, comme le cabinet veut un environnement apaisé, il lui revient d'oeuvrer dans ce sens. Cela (...)

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