Après leur intégration à la Douane / Plusieurs ex-combattants retirés par l'ex-ADDR, menacent : « Nous n'accepterons pas l'injustice »
- Source: Soir Info
- Date: vend. 18 sept. 2015
- Visites: 2628
- Commentaires: 0
- Tweeter
Selon ces ex-combattants que nous avons rencontrés, récemment, à Aboisso, après la crise post-électorale qu'a connue la Côte d'Ivoire, le projet de réinsertion des ex-combattants dans la Douane a été initié par les autorités politiques de la Côte d'Ivoire. Selon eux, 2000 ex-combattants ayant suivi tout le processus de sélection, notamment le désarmement et la démobilisation, ont bénéficié, pendant une période de 7 mois, d'une formation militaire de base en vue du renforcement de leurs aptitudes physiques et de la formation aux techniques douanières et administratives nécessaires à leur intégration dans l'administration douanière.
Après cette phase, ils disent avoir reçu tous les attributs d'un douanier, avant d'être mis sur le terrain. « C'est pendant que nous y étions que nous avons été rappelés par l'ex-Addr. L'on nous demandait de compléter nos dossiers. Ce qui est normal. Nous nous sommes donc attelés à le faire. Mais à notre grande surprise, les responsables de l'ex-Addr ne nous ont pas rappelés », ont confié les ex-combattants.
Partis aux nouvelles auprès de l'institution, à en croire les concernés, ils ont appris que l'ex-Addr a introduit une demande d'authentification de leurs diplômes auprès de la Direction des concours (Deco). En date du 1er septembre 2015, par courrier référencé N° 2216/MENET/DECO/SDHAD/AAD, le Directeur de la Deco répond au chef de division Gestion et administration de l'Addr en confirmant dans les procès verbaux d'examen, que les personnes concernées ont bel et bien leurs diplômes. « Dès lors, nous avons pensé que l'Addr allait nous réintégrer. Mais malheureusement, nous sommes encore sans réponse de leur part », ont expliqué les ex-combattants.
Face à cette situation (...)
Lire la suite sur Soir Info
Côte d'Ivoire don projet Aboisso concours DECO procès formation crise post-électorale