Secteur des TIC en Côte d'Ivoire : 91 milliards de F. Cfa de dette des « petits » opérateurs envers l'État - Ces entreprises mises en demeure


(Photo d'archives)
  • Source: Soir Info
  • Date: vend. 24 avr. 2015
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Plus de 91 milliards de francs Cfa. C'est ce que doivent les « petits » opérateurs de téléphonie mobile, à l'État de Côte d'Ivoire.

Une dette importante qui incline à penser que c'est une des raisons de la décision prise par Bruno Koné, ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication (Ptic), d'assainir le secteurEn effet, le ministre Koné a ordonné à ces entreprises de fusionner. « Il n'y a pas plusieurs alternatives. Il n'y en a qu'une seule. Nous allons leur retirer les licences d'exploitation et favoriser la mise en place d'un 4ème opérateur », avait-il dit, le 31 mars 2015 sur les antennes de la télévision nationale. Il s'agit de la faramineuse somme de 91 106 183 565 francs Cfa.

Ces chiffres sont extraits des mises en demeure adressées par le Conseil de régulation de l'Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d'Ivoire, en date du 2 avril 2015, à ces sociétés (disponibles sur le site de l'Autorité de régulation des télécommunications en Côte d'Ivoire (Artci). Ils indiquent, dans le détail, que Comium doit 32 987 430 629 de F. Cfa soit 36,21% de la dette. Warid cumule une dette de 27 752 977 273 de francs Cfa (30,46%) ; Niamoutié (Café Mobile) croule sous la somme de 21 465 806 915 de F. Cfa 23,56%, quand Oricel (GreenN) reste devoir 8 899 968 748 de francs Cfa soit 9,77% de cette dette. « En ces temps difficiles, l'Etat qui est constamment à la recherche de fonds pour continuer à soutenir la croissance qui, au passage, est basée sur le trypique Investissement- Exportation- Demande intérieure, ne saurait cracher sur un montant aussi important », a souligné un observateur de la vie économique en Côte d'Ivoire. Aussi, la détermination voire l'empressement du ministre de la Ptic, et qui se traduit aujourd'hui par ces mises en demeure, peut aussi avoir pour explication le désir de recouvrer tout ou partie de cette somme.

Pour l'heure, ces opérateurs se battent comme de beaux diables pour se mettre à jour de leur engagement vis-à-vis de l'Etat de Côte d'Ivoire, sous peine d'être contraints de quitter l'arène. Dans un mois, période donnée à chaque opérateur concerné, pour se mettre à jour après réception de leur notification, l'on aura véritablement une nouvelle composition des acteurs en présence dans la branche de la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire.

 
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