A la veille de l'inauguration du 3è pont / Retour sur le chantier : Les explications d'un directeur technique
- Source: Linfodrome.com
- Date: lun. 15 déc. 2014
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Jeudi 6 février 2014, il est un peu plus de 11 heures quand nous nous apprêtons, avec nos guides du jour, à embarquer sur l'une des vedettes de Socoprim. Objectif : approcher le plus possible le pont en construction.
Sur la berge, une pancarte indique les consignes de sécurité à suivre pour être admis à bord. « Nous ne lésinons pas sur la sécurité. Au début, nos agents n'étaient pas vraiment habitués au port du casque. Mais, à présent, c'est devenu un réflexe pour eux. Sur le panneau (planté sur la plage), vous pouvez voir les noms et les contacts de nos différents membres d'équipage. En cas de problèmes, il est facile de les joindre », nous explique le Directeur technique adjoint, Lionel Atindehou. Après quelques minutes d'attente, une vedette se présente à nous.
Nous y embarquons, nos gilets de sauvetage bouclés, le bateau se met en branle. Au bout de quelques minutes, notre progression à bord de l'engin naval est contrariée. Le pilote de la vedette se voit obliger de couper le moteur. C'est qu'un sachet plastique parmi les nombreux déchets qui pullulent dans la lagune Ébrié s'est retrouvé dans l'hélice de celui-ci. « Nous avons souvent ce problème. La majorité des ordures rejetées dans la lagune nous arrive sur le chantier. Nos pilotes sont confrontés à cette situation plusieurs fois par jour », a déploré Lionel Atindehou.
Passé cet incident, nous parvenons au niveau du pont qui permettra de relier directement Marcory à la Riviera. Long de 1500 mètres, le pont Henri Konan Bédié est un assemblage de caissons de cinquante (50) mètres chacun. Il y en a au total soixante (60) pour les deux sens. Ces caissons qui pèsent mille tonnes chacun sont posés sur des chevêtres qui les relient les uns aux autres. Le tout posé sur 62 pieux de deux (2) mètres de diamètre qui vont jusqu'à 85 mètres au fond de la Lagune Ebrié.
Là, l'ingénieur explique le processus par lequel les caissons sont posés. « Les caissons ne sont pas posés n'importe comment. Tout est fait de façon précise », explique-t-il. Fabriqués sur le chantier, les caissons sont transportés à l'aide d'un bateau et d'une imposante grue avant d'être posés sur les pieux. Nonobstant la présence étouffante du soleil, on voit les travailleurs à pied d'œuvre.
Notre guide nous explique que toutes les personnes travaillant sur l'eau sont soumis, avant d'être engagés, à une épreuve de natation afin de s'assurer (...)
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