Conférence des présidents par-ci, Union des présidents par-là. Voici désormais les deux structures des présidents de club de football en Côte d'Ivoire.

Deux entités qui visent le même objectif: le développement du football ivoirien. La première revendique 20 ans d'existence et la seconde, quelques semaines. Malheureusement, depuis la création de la deuxième structure, la cassure est apparue évidente entre les deux camps. Mais ce n'est pas cela le plus important. L'important, c'est au niveau du bilan et surtout leur contribution dans le développement du football.     

Le lundi 11 août dernier, lors de sa réunion à l'Hôtel Pullman, qui a battu le rappel des ''dinosaures'' et des ''ancêtres'', on a rien appris sur le rôle qu'a joué la Conférence des présidents. C'est vrai, le père fondateur, Me Roger Ouégnin a, pendant 80 mn (1h20 mn) fait l'historique de cette structure en relatant les différentes péripéties qui ont jalonné son fonctionnement. Mais quand il s'est agi de dresser le bilan de ses huit ans de présence à la tête de la Conférence, le président sortant, Salif Bictogo s'est contenté de dire que ''le président d'honneur a tout dit''.

Or, dans l'exposé de Me Roger Ouégnin, on a appris que ''le rôle de la Conférence n'est pas d'aller chercher les moyens, mais elle fait des propositions à la Fédération qui, elle, va chercher ces moyens''. Quelles ont été ses propositions et quelles ont été les résultats? on en saura très peu. Puisque  seuls les présidents de club avaient le droit de poser des questions. Soit, mais tout ce remue-ménage au sein des présidents de club, suscite des questionnements sur le sens réel de ces organisations qui s’apparentent quelquefois à des clubs de soutien.

Alors qu'on attend d'elles qu'elles abordent les questions de fond pour le développement du football local, elles se battent pour le leadership à travers la bataille (...)

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