C'est un secret de polichinelle. La Commission électorale indépendante (CEI) sera reformée. Et tout le monde s'accorde à le dire. D'ores et déjà, on s'active pour la succession de Youssouf Bakayoko au poste de président de cette institution. Mais, la lenteur constatée pour la réforme de la Commission électorale n'est pas du tout appréciée par certains observateurs de la politique ivoirienne, notamment Terrence McCulley, nouvel ambassadeurdes Etats-Unis en Côte d'Ivoire.

Lors d’un récent tête-à-tête avec le président Alassane Ouattara, le diplomate américain a évoqué la lenteur des réformes devant aboutir à une nouvelle commission électorale censée préparer les élections à venir. Selon l’accord de paix interivoirien signé à Ouagadougou en mars 2007, ce chantier aurait dû être engagé début 2012, au lendemain des législatives. Mais, ce n'est pas encore le cas. Pendant ce temps, selon plusieurs sources, Youssouf Bakayoko continue de faire un lobbying intense et assidu auprès des chancelleries et dans plusieurs capitales sous-régionales, notamment Ouagadougou, pour tenter de conserver son poste.

Mais, les jeux restent ouverts, et le nom d'une personnalité bien connue, qui pourrait hériter du poste de président de la CEI, circule. Il s'agit de Bamba Cheick Daniel. Actuellement directeur du cabinet du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur HamedBakayoko, cet expert en technologie électorale, selon La lettre du continent (LC) dans sa livraison N° 676 du 12 février 2014, se trouverait dans le starting block pour succéder à Youssouf Bakayoko. Bamba Cheick Daniel, notons-le, a bien le profil de l'emploi, car son parcours est fort éloquent.

Administrateur civil, il a occupé le poste de Préfet de la région du Moyen-Comoé, Préfet du département d'Abengourou. Il fut ensuite ministre d (...)

Lire la suite sur L'Inter


Côte d'Ivoire monde livraison Alassane Ouattara Youssouf Bakayoko jeu Commission électorale indépendante CEI Abengourou Ouagadougou Etats-Unis emploi élections ivoirien