C'est manifestement une décision en demi-teinte que la Cour pénale internationale (Cpi) vient de prendre dans l'affaire Simone Gbagbo.
Dans un communiqué rendu public, vendredi 15 novembre 2013, elle a indiqué que la Côte d'Ivoire peut « reporter l'exécution de la demande de remise »de l'épouse de Laurent Gbagbo dans l'attente d'une décision finale de la Chambre préliminaire I sur « l'exception d'irrecevabilité ». La juridiction internationale a précisé que ce « report est provisoire et (par conséquent) le mandat d'arrêt demeure en vigueur », ajoutant que « le report de la remise du suspect n'affecte en aucune manière l'obligation de la Côte d'Ivoire de continuer la coopération avec la Cour ». La Chambre préliminaire I de la Cpi, souligne le texte, « demande en outre au procureur, à la défense et aux représentants légaux des victimes, de soumettre leurs observations écrites sur l'exception d'irrecevabilité soulevée par la Côte d'Ivoire au plus tard le 13 janvier 2014 ».En d'autres termes, la Cpi réduit la pression sur les autorités ivoiriennes, mais ne lâche pas pour autant l'affaire. Elle indique que, pour l'heure, elle ne force pas la Côte d'Ivoire à transférer l'ex-Première dame à La Haye. Toutefois, elle pourrait, suite aux observations écrites sur l'exception d'irrecevabilité soulevée par la Côte d'Ivoire qu'elle a demandées au procureur, à la défense et aux représentants légaux des victimes au plus tard le 13 janvier 2014, changer d'avis. Au demeurant, elle fait savoir que le mandat d'arrêt est toujours en vigueur.
C'est le jeudi 22 novembre 2012 que la Cpi a annoncé avoir levé les scellés sur un mandat d'arrêt émis en février de la même année contre l'ancienne députée d'Abobo. « (...)
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