Réélu à la tête de la commune de Koumassi, dans un climat de violence, N'dohi Yapi Raymond explique les raisons de l'irruption de la barbarie dans cette commune, jadis paisible. La vie sociopolitique actuelle dans la commune, ses rapports avec ses adversaires d'hier, la situation au PDCI et l'alliance RHDP sont des sujets qu'il a abordés dans cette interview qu'il nous a accordé le vendredi 23 août 2013.

C'est dans son bureau de la mairie de Koumassi que le maire réélu de la commune nous a reçu. Il est revenu sur les conditions de sa réélection qui n'a pas été aisée du fait de la violence qui a prévalu dans la commune. Cette violence avait été constatée au cours des législatives de décembre 2011 et faisait de Koumassi une zone à risque, à la veille des municipales. Pourquoi cette localité, jadis paisible, a-t-elle basculé dans la brutalité ? En réponse à cela, le maire fera une révélation de taille.

Pour ce qui est de l'état de ses rapports avec ses adversaires d'hier, en particulier, le ministre Cissé Brahima Bacongo, par ailleurs député de Koumassi, N'dohi Yapi Raymond a indiqué « qu'il n'y a pas de rapports », avant de préciser les choses. Surtout en ce qui concerne la médiation des guides religieux pour la réconciliation entre lui et Cissé Bacongo.

Passée cette période de tension, le premier magistrat de la commune veut se mettre au travail en vue de réaliser les promesses qu'il a faites aux populations. Revenu d'un séjour aux Etats-Unis et en Europe, il a décliné les grands axes de son programme de société, le nombre d'emplois qu'il compte offrir à la jeunesse, etc.

En sa qualité de délégué communal et membre du Bureau Politique du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), il n' a pas manqué de donner son point de vue sur la situation dans son parti, à l'orée du 12e congrès du PDCI prévu en octobre prochain. Principalement sur les diverses candidatures pour le poste de président, alors que l'actuel président, Henri Konan Bédié, est sollicité par plusieurs secrétaires généraux de section pour continuer à présider aux destinées du parti.

Bédié peut-il être candidat ? N'dohi y répond dans cette interview, de même qu'aux diatribes du RDR contre le PDCI, quand ce dernier a critiqué la politique de ''rattrapage'' de Ouattara lors de son dernier conclave, à Yamoussoukro.




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