Suite à la concertation du Patronat ivoirien et les Centrales syndicales notamment, UGTCI, FESACI, UNATRCI et HUMANISME, qui a vu l’homologation d’une augmentation de 15.000 f Cfa sur les 60.000 Fcfa existant, le Collectif des secrétaires généraux et délégués du personnel du secteur Privé de Côte d’ Ivoire n’est pas d’accord.
Ledit collectif « dénonce le concubinage incestueux » des Centrales ci-dessus cité. Palm Séraphin et plusieurs de ses confrères syndicalistes ont animé une conférence de presse pour dénoncer la proposition de 75000 Fcfa comme nouveau taux du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Selon Palm Séraphin, qui a lu le propos liminaire, la cherté de la vie est une réalité. Les loyers ont atteint un niveau très élevé. Les frais de prestations de santé ont flambé. « C’est dans ce contexte que le Salaire minimum garanti, qui est en vérité le salaire définitif au privé, va être à 75.000 Fcfa : Jamais ! Les travailleurs du privé disent non et non aux 75.000Fcfa comme nouveau taux du SMIG. Les travailleurs du privé demandent la somme de 200 mille come SMIG », a fait savoir Palm Séraphin au nom dudit collectif.
Ils sont déterminés à demander au Premier ministre de ne pas remettre le document au chef de l’Etat. Ils ont aussi lancé un appel au chef de l’Etat : « Nous lui demandons de prendre la pleine mesure des problèmes actuels au niveau du secteur privé et de nous appeler à une table d’échanges. Nous sommes des travailleurs de ce pays (…) Nous ne demandons que de meilleures conditions de vie à travers nos revendications. »
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